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Régulation / Congo Brazza : la presse invitée à ne plus faire de rapprochement avec la crise politique au Burkina Faso


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« Le devoir des journalistes est de maintenir l’équilibre social d’un État ». C’est la quintessence de la communication du président du Conseil supérieur de la liberté de communication (Cslc) au Congo Brazza. Pourtant, Philippe Mvouo reproche aux médias congolais de faire des rapprochements qui risquent de plonger le pays dans le chaos. Il n’a pas manqué de rappeler le souvenir de la radio « Mille collines » au Rwanda.

Ph:DR- La presse congolaise interdite  de faire des comparaisons entre la chute du président burkinabé, Blaise Compaoré et la situation politique au Congo Brazza

Ph:DR- La presse congolaise interdite de faire des comparaisons entre la chute du président burkinabé, Blaise Compaoré et la situation politique au Congo Brazza

Il a réuni les journalistes, les directeurs généraux et centraux des médias publics et privés ainsi que les associations œuvrant pour les droits de l’Homme et les médias, à qui il a demandé d’arrêter de faire des comparaisons entre la chute du président burkinabé, Blaise Comparoré, et la situation politique au Congo Brazza. Pour lui, les comparaisons sont malvenues, car les pays d’Afrique ne sauraient avoir la même histoire.

« Je suis donc venu vous dire que désormais j’attends de vous, comme le peuple congolais tout entier, que la presse s’affirme comme un puissant moyen de pression dans la défense de la paix et de la démocratie ; j’attends de la presse qu’elle soit un instrument d’information, de formation et d’éducation, j’attends de la presse, dans son ensemble, qu’elle change de comportement ; qu’elle traite l’information selon le code déontologique, selon les règles de l’art qui sont : la véracité, l’intégrité et l’impartialité ; j’attends des journalistes, qu’ils se comportent en citoyens responsables qui proscrivent le mensonge, la calomnie, la manipulation de l’opinion et tout propos qui incite à la haine et à la violence », a dit Philippe Mvouo.

Pourtant, il y a au moins une ressemblance entre le Burkina Faso et le Congo Brazzaville. Ici, le président s’obstinait à changer la constitution pour se maintenir au pouvoir. Là, le président Denis Sassou Nguesso ne s’est pas officiellement prononcé, mais des ténors de la majorité plaident pour une révision constitutionnelle afin de permettre au président de se représenter pour un nouveau mandat en 2016.

PS : 12 nov 2014  : dans une première mouture de cette dépêche nous avions, par erreur, attribué  cette intervention à la République démocratique du Congo. Nous prions nos lecteurs de nous en excuser. De son côté, le président Joseph Kabila ne s’est  pas encore prononcé à ce jour sur ses intentions de révision ou non de la constitution. (Agence Ecofin)


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