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Agriculture : Le Togo veut redynamiser ses marchés d’exportation dans le coton, le café et le cacao


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Lancé au Togo depuis 2011, le Programme nationale d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIASA) a pour objectif de remodeler le paysage agricole du pays. Outre l’autosuffisance alimentaire par la production de cultures vivrières, le grand défi auquel est confronté ce programme est la relance des cultures d’exportations du Togo. Un exercice dont il se tire avec quelques bons résultats.

Une politique pour remodeler le paysage agricole du Togo

Une politique pour remodeler le paysage agricole du Togo

L’agriculture de rente en république togolaise se résume essentiellement à trois cultures à savoir le coton, le café et le cacao. Le coton, second produit d’exportation du pays après le phosphate, a connu sa meilleure production en 1999, année durant laquelle 187 000 tonnes ont été récoltées. Ensuite, les performances de l’or blanc togolais n’ont cessé de chuter pour tourner autour de 28 000 tonnes dix ans plus tard. C’est dans ce contexte qu’a été initié le PNIASA. Au nombre des résultats que l’on peut attribuer aux efforts initiés par le programme, on retiendra une hausse de la production nationale qui de 46 844 tonnes en 2011 se maintient depuis 2012 au-dessus de la barre des 75 000 tonnes. Dans la droite ligne de la progression qui devrait mener le pays à une production de 200 000 tonnes, son objectif pour 2022, l’on s’attend à une récolte de 120 000 tonnes cette année, après une campagne 2013-2014 durant laquelle il a déjà produit 77 850 tonnes.

En ce qui concerne le binôme café-cacao, le premier objectif est de retrouver le niveau atteint durant les meilleures années où la production de café du pays flirtait avec les 35 000 tonnes, tandis que celle du cacao tournait autour de 25 000 tonnes. Mais la réalisation de cette ambition passe par la résolution de difficultés issues de facteurs comme le vieillissement des plantations, la faible implication de l’Etat dans la gestion de ces deux cultures ou encore les maladies comme le swollen shot qui ont ramené la production des deux matières premières à environ 10 000 tonnes chacune.

Aujourd’hui, un accent particulier est mis sur le renouvellement du verger national, l’accroissement des superficies consacrées à ces cultures et l’augmentation des rendements. Pour atteindre ces résultats, le PNIASA a décidé de miser sur la formation des producteurs. Par le biais du Projet d’Appui au secteur Agricole (PASA), l’une de ses composantes opérationnelles, il a procédé au recrutement d’agents en charge de l’appui technique et juridique aux producteurs. Ces agents ont été mis à la disposition de la Fédération des unions de producteurs de café-cacao au Togo (FUPROCAT) et de l’unité technique café-cacao (UTCC)

Au vu de ces efforts, l’ancien ministre de l’agriculture, Kossi Ewovor s’est permis de déclarer, optimiste que« le Togo va rentrer dans une phase qui va permettre de régénérer les anciennes plantations qui sont vieilles, d’améliorer le rendement sur des parcelles mais aussi de s’engager dans la replantation de la caféiculture et de la cacaoculture en fournissant des plants de qualité et résistants, aux paysans, à des prix compétitifs qui leur permettra de se relancer.» (Agence Ecofin)


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