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Conférence « Investir dans l’UEMOA » à Dubaï : L’Union obtient 19 milliards $ d’engagements Les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont obtenu, ce mardi 9


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septembre, 19 milliards de dollars US d’engagements lors de la Conférence internationale des investisseurs  «Investir dans l’UEMOA» tenue à Dubaï aux Emirats Arabes Unis. En tant que président en exercice de l’Union, le président Boni Yayi a pris une part très active avec une délégation ministérielle dont fait partie le ministre des Finances, M. Komi Koutché qui s’est prononcé sur les grands moments de ce rendez-vous avec les Investisseurs sur la chaîne nationale.

 

Les huit pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont obtenu, 19 milliards de dollars US d’engagements

Les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont obtenu, 19 milliards de dollars US d’engagements

« Investir dans l’UEMOA« , est une démarche de promotion de partenariat et de financement innovant sur l’espace de l’Union économique et Monétaire ouest-africaine (UEMOA). L’objectif à termes étant la mobilisation de ressources pour la réalisation de programmes d’envergure régionale, créateurs d’emplois, de richesses concourant à l’amélioration des conditions de vie des populations, au développement du tissu industriel et des services.

S’ouvrir au monde

La Commission de l’Uemoa, la Banque ouest-africaine de Développement (BOAD), la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), le Conseil régional de l’Epargne publique et des Marchés financiers (CREPMF), en partenariat avec le Cabinet Global Finance & Capital Limited, (GFCL) ont organisé cette conférence internationale des Investisseurs à Dubaï aux Emirats Arabes Unis pour récolter environ 21 milliards de dollars US.

Selon l’Exécutif de la commission de l’UEMOA, cet important rendez-vous avec les milieux financiers, présente des enjeux importants pour la mise en route du Programme économique régional de l’Union (PER). 17 projets prioritaires à caractère social et intégrateurs ont été soumis aux partenaires financiers  et couvrent des domaines aussi importants que sont les infrastructures, l’énergie, l’agriculture et l’eau.

Selon le communiqué publié au terme de ce rendez-vous avec les milieux financiers  de Dubaï, plusieurs engagements ont été pris et concernent notamment des projets d’infrastructures  provenant principalement des Emirats Arabes Unis.  Ces engagements impliquent des partenariats public-privé (PPP) à travers plusieurs signatures de protocoles.

De façon transversale et particulière sur l’ensemble des pays,  d’autres projets qui ne relèvent pas du PER sont également présentés et ont pu accrocher les investisseurs. Il s’agit des programmes qui cadrent avec les orientations de développement de chaque  Gouvernement et les cadres cohérents mise en place pour l’atteinte des OMD. Il s’agit d’une première initiative couronnée de succès puisque l’Union a pu bénéficier 19 millions de dollars US d’engagements.

Plusieurs engagements provenant des bailleurs

Le plus gros engagement, portant sur 16 milliards de dollars, a été fait par une firme basée aux Emirats, la Trojan General Contracting, une succursale du Royal Group de cheikh Tahnoun Ben Zayed Al-Nahyane, membre de la famille régnante à Abou Dhabi, et de Earth Capital, un fonds d’investissement actif dans le secteur de l’environnement.

La filiale émiratie du groupe industriel indien Essar s’est, quant à elle, engagée à investir 1,98 milliard de dollars dans des projets de routes, ponts, aéroports et une centrale thermo-électrique au Bénin, en Guinée-Bissau et au Niger.

La  société omanaise Hasan Juma Backer Trading & Contracting a promis 700 millions de dollars  pour le développement d’un «port sec» en Côte d’Ivoire.

Ces investissements devraient concerner divers secteurs, dont ceux des routes, des chemins de fer, des aéroports, de l’énergie, de la sécurité alimentaire et de l’eau, selon le communiqué.

Selon le ministre des Finances, Komi Koutché, la conférence dénommée « Investir dans l’Uemoa » a permit de tirer plusieurs enseignements entre autres : l’Afrique est en pleine croissance et porte sur elle, la responsabilité du développement du monde pour la décennie qui est en cours. Un défi qui impose aux Etats africains un volume d’investissement que les capacités institutionnelles de financement ne permettent pas de couvrir.

« Pour que l’Afrique puisse faire face à ces défis de croissance, qu’elle a de tirer par le haut le développement du monde entier par le siècle qui est en cours, il faut que les pays Africains soient prêts à pouvoir faire les investissements nécessaires pour pouvoir accueillir toute la charge du monde qui a les yeux tournés vers le continent en raison de ces opportunités beaucoup plus présentes qui permettent de rentabiliser les affaires » a indiqué le ministre des Finances.

L’initiative de l’Uemoa d’aller à la rencontre des grands bailleurs sur la place de Dubaï, (carrefour mondial des affaires) a permis aux huit pays de l’espace de s’ouvrir au monde. Cet intérêt impose aux pays africains trois diligences : la transformation de l’administration  publique (poursuivre les réformes pour une administration de référence, de développement et orientée vers l’efficacité) ; la transformation structurelle de leurs économies et les questions d’environnement légal.

Une administration de référence : Lorsque les sources de financement traditionnelles qui existent montrent leur limite par rapport à un certains nombre de contingences et qu’il faut aller vers un partenariat innovant dira Komi Koutché. « A cet effet, le premier facteur pour l’investissement qui vient est le facteur temps. Et qui dit temps, dit efficacité. Donc les pays africains ont cette lourde responsabilité de transformer leurs administrations pour qu’elles puissent accompagner cette dynamique ».

La transformation structurelle des économies : Les économies africaines doivent s’inscrire dans une dynamique de transformation de sorte que du secteur primaire au secteur tertiaire en passant par le secteur secondaire, le terrain puisse être bien balisé pour ces investissements qui arrivent.

Un environnement d’affaires légal : L’espace Uemoa est l’un des espaces  les plus sécurisés pour la simple raison qu’il s’agit de huit pays qui adoptent des mesures d’encadrement des grands secteurs économique à l’échelle régionale. Donc il n’est pas possible pour un pays de se lever pour manipuler ou orienter les décisions dans tel ou tel sens. Un argument de taille qui  rassure les investisseurs.

"Investir dans l’UEMOA", est une démarche de promotion de partenariat et de financement innovant sur l’espace de l’Union

« Investir dans l’UEMOA », est une démarche de promotion de partenariat et de financement innovant sur l’espace de l’Union

Les opportunités d’affaires

En effet chaque secteur d’activités recouvre d’immenses opportunités dans les secteurs financiers, des infrastructures de soutien à la production et de l’énergie. « Je crois que les investisseurs ont pu se rendre compte que l’Afrique est une potentialité et que la destination Afrique n’est pas ratée quand on investi au 21ème siècle.  Et L’Uemoa est l’espace le plus sûr, le plus organisé par lequel il faut aller » indiqué le ministre des Finances.


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