Agriculture / Ouganda : les semenciers veulent une révision de la taxation des intrants agricoles

L’association ougandaise des semenciers (USTA) a lancé une pétition afin d’exiger une révision des taxes appliquées aux intrants agricoles dans le pays. D’après l’USTA, la taxation, telle que proposée dans le budget 2013-2014, affectera négativement l’économie en réduisant la compétitivité des exportations et en impactant sur la production alimentaire locale.

« Des taxes élevées sur les intrants entraîneront un usage plus réduit de ces intrants par les fermiers, et partant, des récoltes plus faibles. La faiblesse des récoltes entraînera à son tour une augmentation du prix des denrées alimentaires ainsi qu’une baisse notable des exportations et donc, une baisse des rentrée de devises extérieures.» argumente-t-on du côté des semenciers dans un communiqué.

Depuis sa libéralisation, il y a 20 ans, la production du secteur semencier a augmenté de 600% en passant de 2000 à 12 000 tonnes pour un chiffre d’affaires de 20 millions de dollars et une contribution de 1 millions de dollars aux recettes fiscales du pays.

Mais, indique l’USTA, l’impact véritable du secteur semencier doit s’estimer en prenant en compte les exportations de produits agricoles, qui, dans le cas des céréales, par exemple, ont généré plus de 150 millions de dollars en Afrique orientale durant l’année 2012. (Agence Ecofin)