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Agriculture: accélérateur du changement en Afrique


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L’accélération du changement en Afrique passera obligatoirement par une véritable valorisation de l’agriculture et de la pêche, qui permettent à près de deux tiers des Africains de gagner leur vie.

 

Ph/ DR - Investir prioritairement dans le développement d’infrastructures adaptées et de services financiers pour les agriculteurs africains

Ph/ DR – Investir prioritairement dans le développement d’infrastructures adaptées et de services financiers pour les agriculteurs africains

C’est la principale conclusion du rapport 2014 sur les progrès en Afrique de l’Africa Progress Panel, un groupe de dix personnalités présidé par Kofi Annan, œuvrant au plus haut niveau pour promouvoir un développement équitable et durable en Afrique.

« Pour que la majeure partie de la population du continent bénéficie des réussites économiques récentes de l’Afrique, nous devons impérativement cesser de nous désintéresser de nos communautés d’agriculteurs et de pêcheurs », soutient Kofi Annan.

 Deux déficits à combler

Selon le panel, « pour élaborer un modèle de croissance plus dynamique et plus inclusif, l’Afrique n’a pas d’autre choix que de faire de l’agriculture une priorité absolue ». Il est temps pour les pays africains d’initier leur propre révolution verte. « Copier l’expérience de l’Asie du Sud et passer par les mêmes étapes que les autres régions du monde n’est pas une stratégie viable », est-il souligné dans le rapport.

 

Pour ce faire, le panel recommande aux gouvernements africains d’une part de développer les réseaux routiers et énergétiques. « Grâce à des routes en bon état et des installations de stockage de qualité, les agriculteurs sont en mesure de commercialiser leurs récoltes avant qu’elles ne pourrissent en plein champ ».

 

Et d’autre part de favoriser la mise en place de systèmes financiers inclusifs. « N’ayant pas accès aux produits d’assurance, les agriculteurs africains doivent placer leurs modestes économies de façon à pouvoir y puiser en cas d’urgence, au lieu de les investir pour améliorer leur productivité. De même, ne pouvant accéder aux établissements de prêt et d’épargne, ils ne sont généralement pas en mesure de répondre aux opportunités commerciales qui s’offrent à eux », explique le panel.

L’accès au crédit, à l’épargne et à l’assurance devant permettre aux agriculteurs africains de s’assurer contre la sécheresse et d’investir de façon plus rentable dans l’achat d’intrants de qualité.

Pour en savoir davantage sur le rapport:http://africaprogresspanel.org/publications/policy-papers/rapport-2014-sur-les-progres-en-afrique-2/

 

Crédits photos: Siriki Ouattara


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