A l’ouverture de la cérémonie commémorative des vingt ans du Conseil économique et social, le Chef de l’Etat, Dr Boni Yayi – après, la prise de la Vue d’ensemble avec les Conseillers de l’institution, a invité deux représentants du mouvement syndical pour une pose avec lui. Il s’agit des Messieurs Pascal Todjinou et Dieudonné Lokossou (tous deux membres du CES) à qui, il adresse le message ci-dessous à leur camarade Gaston Azoua, précédemment hospitalisé.
« J’ai appris que mon cher Ami, Gaston Azoua était souffrant, j’ai été le voir. Il était presque dans le coma. J’avais vraiment peur et j’ai dit : « Oh Seigneur ! ». Et j’ai prié pour lui. Quelques jours après, je voudrais repartir à l’hôpital pour le revoir et voir où nous en sommes pour l’évacuation. Et on m’a dit : « Non ! Il est rentré chez lui ».
J’ai appris qu’il se prépare pour aller me voir et j’ai préparé ce message pour lui. Mais puisqu’il y a Todjinou, Lokossou et autres dans la salle, je m’empresse alors pour faire ce message. « Est-ce que tu savais au moment où tu as été transféré au CNHU à une heure véritablement tardive (4 h du matin), où on n’est pas supposé avoir une garde assurée ; je voudrais savoir : Lorsque vous marchiez et demandiez des grèves sans service minimum, qu’adviendrait-il ? Je crois qu’il va me répondre.
Car s’il n’y avait pas ce service minimum à cette heure-là ? Qu’est-ce qui allait se passer ? Donc il faut revoir votre copie. Le mouvement syndical doit revoir sa copie, c’est-à-dire qu’on ne peut plus parler de grève sans service minimum ».
La rédaction