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Conférence de Presse du Ministre de l’Economie et des Finances : des perspectives macroéconomiques globalement positives pour 2014


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Le ministre de l’Economie et des Finances, Jonas Gbian a tenu une conférence de presse dans la soirée du mardi 25 mars2014, sur la déclaration faite la mission des services  du Fonds monétaire international (FMI) qui a séjourné à Cotonou du 10 au 20 Février 2014. Cette mission conduite par Mme  Christine Dietrich, Chef de mission pour le  Bénin, avait pour objectif de mener des entretiens relatifs à la sixième revue du Programme appuyé par la Facilité élargie de crédit (FEC).

PH: DR - Jonas Gbina, ministre béninois de l'Economie et des Finances

PH: DR – Jonas Gbina, ministre béninois de l’Economie et des Finances

En effet, une mission des services du Fonds monétaire international (FMI) a séjourné à Cotonou du 10 au 20 Février 2014 pour mener les entretiens relatifs à la sixième revue du Programme appuyé par la Facilité élargie de crédit (FEC),  approuvé par le Conseil d’administration du FMI le 14 juin 2010.

Reçue en audience par le chef de l’Etat Dr  Boni Yayi, cette mission a eu successivement des entretiens avec M. Jonas Gbian, Ministre de l’Economie et des Finances et M. Marcel de Souza, Ministre de l’Analyse  économique, du développement et de la prospective.

Toujours dans sa quête d’information sur l’évolution économique récente au Bénin, la mise en œuvre des mesures inscrites dans le programme appuyé par la FEC et les réformes structurelles, la mission a en outre rencontré des représentants  du secteur privé, des organisations non gouvernementales et de la communauté des partenaires techniques et financiers.

De ces différentes rencontres, Mme Christine Dietrich, chef de mission pour le Bénin déclare que la situation macroéconomique du Bénin a été globalement positive en 2013. Selon les estimations de l’INSAE, la croissance du produit intérieur brut (PIB) en 2013, s’est chiffrée à 5,6%. Une croissance impulsée en grande partie par une bonne récolte et l’amélioration continue de l’activité du Port autonome de Cotonou.

La mission estime que les retards enregistrés dans l’évacuation et l’égrenage de la production cotonnière durant la campagne 2013-2014 constituent un risque, malgré les mesures prises par le gouvernement pour accélérer le fonctionnement de la filière. Cependant le ministre des Finances ne désespère pas par rapport à la performance enregistrée dans la présente campagne cotonnière.

L’inflation a été modérée constate la mission, se situant aux alentours de 1%, en grande partie grâce  à la faible inflation des produits alimentaires. En dépit d’une augmentation sensible des investissements publics de l’ordre 1et demi point de PIB, le déficit budgétaire a été maintenu à un niveau gérable et la dette reste en dessous de 30% du PIB, contre une moyenne de près de 40% en Afrique.  A ce niveau la mission recommande une prudence politique budgétaire qui doit être le socle qui sous-tend la stabilité macroéconomique.

Par rapport aux perspectives macroéconomiques pour cette année 2014, la mission des services du FMI conduite par Mme Dietrich, estime qu’elles sont globalement positives. Selon les prévisions du FMI, le taux de croissance du PIB réel devrait se maintenir aux alentours de 5, 05% et sera impulsé par les activités les activités portuaires et agricoles. L’inflation devrait rester nettement en dessous du critère de convergence de l’UEMOA soit, 3%. La loi de finances de 2014 doit être prudente et l’endettement devrait demeurer stable.

Pour atténuer les risques budgétaires, liés à la gestion de la campagne cotonnière par l’Etat, la mission recommande d’accélérer la mise au point d’un nouveau système de gestion impliquant d’avantage le secteur privé. Le principal défi à relever consistera à préserver la dynamique positive de croissance tout en faisant reculer la pauvreté.

Retenons que la FEC étant le principal instrument dont dispose le FMI pour apporter un appui financier à moyen terme aux pays à faible revenu. Les financements de la FEC sont assortis à l’heure actuelle d’un taux d’intérêt de 0 %, avec un différé d’amortissement de 5 ans et demi et une échéance de 10 ans. (Ndlr : Nous reviendrons plus en détail sur les impressions du Ministre des Finances par rapport à cette déclaration).


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