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La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique en collaboration avec le Gouvernement de la République fédérale du Nigéria à travers le Ministère de la technologie et des communications (FMCT), et le Ministère des sciences et de la technologie (FMST) tiendra un dialogue politique de haut niveau sur le thème: sciences, technologie, et innovation et Programme de transformation en Afrique, les 24 et 25 mars 2014 à Abuja. Le dialogue a été annoncé cette semaine par le président Goodluck Jonathan du Nigéria lors de la cérémonie d’inauguration du Conseil national de la recherche et de l’innovation (NRIC), dont il est le président.
Ph : DR – Le président nigérian, Goodluck Ebélé Jonathan
La réunion rassemblera des décideurs politiques et experts de haut niveau de partout sur le continent dans les domaines des sciences, de la technologie et de l’innovation pour discuter et approfondir la compréhension de la façon dont la technologie et les innovations peuvent être sciemment et volontairement appliquées pour accélérer le programme de transformation de l’Afrique, améliorer la promotion sociale des Africains et augmenter la compétitivité des économies africaines.
Selon les organisateurs, l’objectif est de réunir les décideurs politiques, les universitaires de premier rang en matière de technologie et d’innovation, les secteurs privé et public, les spécialistes de développement international et autres faiseurs d’opinion et dirigeants (qui viennent de l’Afrique ou de l’extérieur) pour examiner collectivement la voie où les sciences, la technologie et l’innovation peuvent être soigneusement et sciemment déployées dans le but de soutenir et accélérer le programme de transformation de l’Afrique et contribuer aux priorités de la société convenues.
Plus précisément, le dialogue politique de haut niveau aura pour objectif de:
a. Faire ressortir les questions principales qui entravent le développement, le transfert et la diffusion de technologies en Afrique pour identifier à court terme, moyen terme et à long terme les actions pour y remédier; b. Contribuer à une meilleure compréhension de la façon dont les nouvelles technologies et l’innovation peuvent contribuer beaucoup plus efficacement à la transformation des économies africaines et les obstacles qui en empêchent l’utilisation pour le développement de l’Afrique; c. Faciliter le dialogue entre les décideurs politiques africains, les chercheurs et universitaires de renom, le secteur privé et les parties prenantes travaillant dans le domaine des sciences, de la technologique et de l’innovation sur les voies et les modalités à suivre pour accélérer le transfert, le développement et la diffusion de la technologie en Afrique; d. Etablir des partenariats durables entre les participants pour l’avancement des politiques en sciences, technologie et innovation en Afrique en général et la promotion de l’application de la technologie pour faire face aux défis multiples de l’Afrique;
e. Proposer un ensemble d’idées et questions qui orienteront et façonneront le programme de travail de la CEA dans l’avenir; f. Donner lieu à une série de recommandations pour examen et adoption par les pays africains, leurs organisations et institutions régionales, les partenaires au développement et la communauté internationale. (CEA)
