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Ghana : Le président Mahama appelle à changer la structure de l’économie ghanéenne pour sauver le cedi


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Le président ghanéen John Dramani Mahama (photo) a estimé, le 12 février, que son pays doit procéder à des «changements fondamentaux» dans la structure de son économie de manière à protéger sa monnaie et permettre à ses marchés de croître régulièrement. «L’un des objectifs de ce gouvernement est de changer la structure de l’économie et de créer davantage de piliers pour soutenir l’économie afin de ne pas dépendre étroitement de quelques matières premières sujettes à des fluctuations sur le marché international», a-t-il déclaré à la presse à Accra.

Ph: DR - John Dramani Mahama, président ghanéen

Ph: DR – John Dramani Mahama, président ghanéen

Le Ghana est deuxième producteur mondial de cacao et le deuxième producteur d’or d’Afrique. Ce pays d’Afrique de l’Ouest produit aussi du pétrole en quantités commerciales, grâce notamment au célèbre champ de Jubilee découvert en 2007.

Le président ghanéen a également appelé à «construire la confiance» dans le cedi, la monnaie locale. «Toutes les transactions locales devraient se faire en cedis et nous devons penser au prix des marchandises et services en cedis», a-t-il affirmé.

L’économie de la deuxième économie d’Afrique de l’Ouest est devenue attractive ces dernières années en raison de ses réserves de pétrole prometteuses, de sa relative stabilité politique et de ses taux de croissance élevés. Mais l’affaiblissement de la monnaie et des inquiétudes sur les fluctuations des prix mondiaux des produits d’exportation comme le cacao et l’or ont suscité des craintes de ralentissement. Le taux de change du cedi est tombé à un niveau record, alors que les investisseurs se sont éloignés des pays émergents après la décision de la banque centrale américaine, la Fed, de réduire progressivement le rythme de ses achats d’actifs.

«Le Ghana a l’occasion de procéder à un changement et de sortir de cette situation où nous sommes ballotés par des turbulences de manière cyclique en raison de la structure de notre économie», a estimé  John Dramani Mahama.

La Banque centrale du Ghana avait imposé, le 5 février, de nouveaux contrôles sur les mouvements de monnaies étrangères, y compris des restrictions sur les montants des retraits.

Elle a aussi relevé, le 6 février, son taux directeur de deux points entiers, à 18%, pour tenter de stopper la dégringolade du cedi. (Agence Ecofin)


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