Flash Infos:

FAO / Agriculture : Les mesures à prendre pour que l’Afrique de l’Ouest réalise son potentiel agricole


1 136 Vues

« Bien que certains pays d’Afrique de l’Ouest s’en tirent mieux que d’autres, la région est en retard par rapport à d’autres régions d’Afrique pour ce qui est de l’infrastructure de base, des investissements, de la recherche, du développement et de la transformation agricole ». C’est en ces termes qu’Aziz Elbehri, économiste principal à l’Organisation des nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), fait le bilan agricole de la sous-région ouest-africaine.

La région ouest-africaine s’en tire mieux en agriculture par rapport à cette région d’Afrique cependant, elle est en retard pour ce qui est de l’infrastructure de base…

La région ouest-africaine s’en tire mieux en agriculture par rapport à cette région d’Afrique cependant, elle est en retard pour ce qui est de l’infrastructure de base…

Cependant, cet état de choses pourrait très vite changer si les mesures adéquates étaient adoptées. C’est ce qu’il indique dans une étude réalisée pour le compte de la FAO, dont il est le co-auteur. L’ouvrage intitulé « Reconstruire le potentiel alimentaire de l’Afrique de l’Ouest », insiste sur la nécessité d’un investissement plus grand des autorités politiques de la région dans le domaine agricole pour la pleine réalisation du potentiel du secteur. « Stimuler la productivité, encourager la compétitivité et assurer aux petits agriculteurs un meilleur accès aux marchés » voilà quelques unes des actions qui pourraient porter des fruits d’après cette étude.

La priorisation des filières alimentaires de base au détriment des cultures d’exportation est une autre recommandation. Le maïs et le manioc devraient, en particulier, être l’objet de ces attentions, au vu de leur rôle clé dans la garantie de la sécurité alimentaire de la région. Autre denrée dont la production gagnerait à être développée : le riz. En effet, l’Afrique de l’Ouest importe 70% de la denrée.

Enfin, précise le rapport, les quantités de mil et de sorgho produites pourraient être deux à trois fois supérieures à leurs niveaux actuels pour peu que la qualité des variétés de semences choisies et celle des engrais utilisés connaisse une amélioration. (Agence Ecofin)


Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'une étoile *

*

Revenir en haut de la page