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Religion / Pape François : « Un chrétien qui se pavane, c’est moche ! »


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Un chrétien doit imiter le réalisme de Dieu et l’humilité de son amour, a souligné le Pape lors de l’audience, Place Saint Pierre.

Pape François

Ce mercredi 18 décembre, s’est déroulée la dernière des 30 audiences générales que le Pape François a tenues cette année Place Saint Pierre, depuis celle du 27 mars 2013.
Des rendez-vous très recherchés par les pèlerins du monde entier, pour lesquels la préfecture de la maison pontificale a distribué 1.548.500 billets d’entrée, chiffres qui concerne seulement les limites strictes de la Place Saint Pierre (et non la Place Pie XII ou la Via della Conciliazione, souvent bondées).
Vrais lieux d’enseignement de la foi, ces audiences font partie des grands moments qui ont permis aux fidèles de l’Eglise universelle de faire connaissance avec leur nouveau Pape : un homme de contact, pédagogue, ami de Dieu et des hommes… ne manquant pas d’humour et encore moins d’amour. Un pasteur qui n’hésite pas, toutefois, à bousculer le troupeau au moyen de formules chocs, comme aujourd’hui : « Un chrétien qui se pavane, c’est moche : ce n’est pas un chrétien, c’est un païen » !
Cette catéchèse, dont le Saint Père lui-même a rappelé qu’elle se tenait durant la neuvaine préparatoire à Noël (17 – 25 décembre) était consacrée au « Noël de Jésus, fête de la confiance et de l’espérance, qui dépasse l’incertitude et le pessimisme ».

La terre, lieu où Dieu a installé sa tente
Après avoir souligné, avec son habituelle insistance affectueuse que « La raison de notre espérance est que Dieu est avec nous et qu’il a encore confiance en nous », François a rappelé que la Nativité fait de la terre « pas seulement une vallée de larmes, mais le lieu où Dieu lui-même a installé sa tente, le lieu de la rencontre de Dieu avec l’homme, de la solidarité de Dieu avec les hommes ».

Il a choisi d’habiter notre histoire comme elle est
Ce qui est surprenant, a poursuivi le Pape, c’est que « la présence de Dieu au milieu de l’humanité ne s’est pas réalisée dans un monde idéal, idyllique, mais dans ce monde réel, marqué par tant de choses bonnes et mauvaises, par les divisions, la méchanceté, la pauvreté, la violence et les guerres. Il a choisi d’habiter notre histoire comme elle est, avec tout le poids de ses limites et de ses drames ».

Jésus est Dieu-avec-nous
Puis, prenant à partie la foule encapuchonnée, se prêtant joyeusement au jeu, comme d’habitude, il s’est exclamé : « Il est le Dieu-avec-nous ! Jésus est Dieu avec nous ! Vous le croyez vraiment ?! Faisons ensemble cette profession : Jésus est Dieu-avec-nous ! Il s’est rangé une fois pour toute du côté de l’homme, pour nous sauver ».

Une énergie qui réchauffe et transforme
Et de dévoiler ce qui, selon lui, est « le grand cadeau du petit enfant de Bethléem » : « Il nous apporte une énergie spirituelle, une énergie qui nous aide à ne pas sombrer dans nos peines, nos désespoirs, nos tristesses, parce que c’est une énergie qui réchauffe et transforme le cœur. La naissance de Jésus nous apporte en effet la bonne nouvelle que nous sommes aimés immensément et individuellement par Dieu, et cet amour, non seulement il nous le fait connaître, mais il nous le donne, il nous le communique ! »

Le chrétien sert, il s’abaisse
La suite de cette catéchèse est un véritable « hymne à l’abaissement » : « Dieu se révèle, non comme quelqu’un qui est en haut et qui domine l’univers, mais comme celui qui s’abaisse, qui descend sur la terre petit et pauvre et montre par là que pour être semblable à lui, nous devons, non pas nous mettre au-dessus des autres, mais nous abaisser, servir, se faire petit avec les petits et pauvres avec les pauvres. C’est une chose moche, quand on voit un chrétien qui ne veut pas s’abaisser, qui ne veut pas servir. Un chrétien qui se pavane partout, c’est moche : ce n’est pas un chrétien, c’est un païen. Le chrétien sert, il s’abaisse. Faisons en sorte que nos frères et sœurs ne se sentent jamais seuls ».

Servir le plus petit
L’audience s’est achevé sur cette explication du « Venez, les bénis de mon Père » de l’Evangile : « si Dieu, à travers Jésus, s’est engagé pour l’homme au point de devenir l’un d’entre nous, cela veut dire que tout ce que nous aurons fait à un frère ou une sœur, c’est à Jésus que nous l’aurons fait (…) Celui qui aura nourri, accueilli, visité, aimé l’un de ces plus petits ou plus pauvres parmi les hommes, l’aura fait au Fils de Dieu », a-t-il conclu, avant de se tourner vers la Marie. (Aleteia)


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