Le constat aujourd’hui est que la planète terre s’échauffe. Comment faire en sorte que ce réchauffement se situe en deçà de 2°C. Le protocole de Kyoto et les multiples conventions à ce sujet, n’ont pu atténuer la fureur des changements climatiques. Au sommet de l’Elysée, cette question a également retenu l’attention des dirigeants africains et français.
L’Afrique, représentant 11 % de la population mondiale est partie pour à peine de 2 % concernant l’émission de gaz à effet de serre a dit le Chef de l’Etat. Le continent subit les affres de ce phénomène devenu de plus en plus gravissime à travers les inondations, la désertification, les questions liées à l’adaptation de l’agriculture, etc.
Face à ce phénomène, le sommet a décidé de jouer un rôle de leadership – sous la couverture onusienne – pour réussir le sommet de 2015. Il s’agit du sommet des parties à la convention du changement climatique des Nations Unies. « Il s’agira de prendre des mesures contraignantes à l’intérieur de cette convention. Nous avons proposé la mise en place des traités avec des sanctions parce que de plus en plus, nous avons d’énormes difficultés. C’est-à-dire les pollueurs sont ceux qui ne payent pas. Et ceux qui sont pollués, sont ceux qui soufrent aujourd’hui » a confié Boni Yayi. Par ailleurs, le sommet de l’Elysée a insisté sur la nécessité d’équiper les pays des nouvelles technologies de l’information pour pouvoir gérer les adaptations aux changements climatiques.
Agathe Houngbedji