Kenya / Thé : l’agence kenyane du thé revendique une intervention gouvernementale

« Le gouvernement devrait supprimer la taxe de 1% sur la valeur du thé et mettre en place un fonds de stabilisation »

« La situation est inquiétante». Cette phrase de Peter Kanyago, président de l’agence kenyane de développement du thé (KTDA), exprime la position de l’organisme sur la baisse qu’ont connu récemment les prix du thé.

L’organisme, qui s’occupe des intérêts de plus de 600 000 petits producteurs, craint un impact négatif majeur de cette situation sur l’économie locale. Selon elle, à moins d’une intervention gouvernementale prenant la forme d’une subvention du coût des engrais et d’une réduction des taxes, les cours actuels de la denrée auront une incidence sur le revenu des producteurs.

Aussi, les instances dirigeantes de l’organisme se sont réunies pour former un comité ayant pour mission d’explorer les différentes options susceptibles de mener à une sortie de crise du sous-secteur et de transmettre ces propositions à qui de droit.

Mais déjà, avant que cette commission ne soit à l’œuvre, quelques unes des positions susceptibles d’être adoptées émergent : « Les acheteurs choisissent les thés en provenance des pays voisins, car ils sont moins chers que les nôtres. Le gouvernement devrait supprimer la taxe de 1% sur la valeur du théet mettre en place un fonds de stabilisation » affirme Peter Kanyago.

Autre action complémentaire préconisée par l’officiel, la recherche de nouveaux marchés dans des pays comme la Russie, la Chine et les Etats-Unis par le biais des négociations de gouvernement à gouvernement. (Agence Ecofin)