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Côte d’Ivoire / Noix de cajou : Quand l’anacarde menace la sécurité alimentaire dans le Zanzan


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PH: DR - Développer la culture d’exportation sans compromettre la sécurité alimentaire de la région

PH: DR – Développer la culture d’exportation sans compromettre la sécurité alimentaire de la région

« Certes, l’anacarde est très rentable, mais aujourd’hui nous manquons de nourriture. Nous sommes contraints d’importer des produits comme la tomate, le gombo ou encore l’igname des autres régions du pays ». Cette phrase d’un villageois de Koun-Fao, à l’APA, résume le dilemme des paysans de la région du Zanzan dans le nord-est de la Côte d’Ivoire.

En effet, si l’anacarde, cultivé depuis les indépendances, est devenu dans cette région la principale culture, damant au passage le pion au tandem café-cacao sur lequel repose pourtant l’économie agricole nationale, cette émergence ne se fait pas sans conséquence. Ainsi, en raison d’un déficit d’espace, les paysans de la région ne produisent plus de cultures vivrières.

Développer la culture d’exportation sans compromettre la sécurité alimentaire de la région, c’est l’équation que devront résoudre les autorités d’un pays qui occupe une position stratégique sur la carte mondiale de la production d’anacarde avec plus de 415 000 tonnes de noix de cajou exportées en 2012, et plus de 100 000 tonnes sorties du pays de façon frauduleuse. (Agence Ecofin)


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