Flash Infos:

Cacao : Le déficit mondial de cacao atteindra un million de tonnes en 2020, selon Barry Callebaut


1 365 Vues

Le leader mondial des fabricants de produits à base de cacao et de chocolat de qualité supérieure Barry Callebaut a estimé récemment que le déficit de cacao atteindra un million de tonnes en 2020. «La production de cacao a toujours souffert d’un déficit structurel par rapport à la demande en chocolat et (…) ce déficit atteindra un million de tonnes en 2020», a déclaré Raphaël Wermuth, responsable de la communication chez Barry Callebaut, cité par le quotidien La Libre Belgique. Et d’ajouter : «On parle de cette pénurie depuis deux ans. Nous ne sommes donc pas surpris».

Ph: Dr - Le déficit de cacao atteindra un million de tonnes en 2020

Ph: Dr – Le déficit de cacao atteindra un million de tonnes en 2020

Le déficit de cacao est à la fois imputable à l’expansion de la demande, essentiellement en raison de l’augmentation de la consommation de chocolat dans les pays émergents, et à la contraction de l’offre.

Un Suisse consomme en moyenne 12 kg de chocolat par an, un Belge 8 kg, et un Chinois 100 grammes. Mais la demande relativement modeste des pays émergents ne cesse de progresser avec l’élévation du niveau de vie de leurs populations, et ce produit de luxe  devrait bientôt devenir un bien de consommation courante que les industriels ne seront pas à même de fournir en suffisance.

D’autre part, la culture cacaoyère ne semble plus avoir la cote dans les plus grands pays producteurs de cette denrée. D’autant plus que  la  main-d’œuvre vieillit et la relève a tendance à privilégier d’autres cultures comme le caoutchouc ou les palmiers à huile, moins difficiles à travailler sur le terrain et nettement plus rentables sur les marchés. «Nous ne sommes pas propriétaires des plantations qui nous approvisionnent. Au Ghana et en Côte-d’Ivoire, les deux principaux producteurs au monde, nous achetons les fèves aux producteurs locaux qui cultivent de petites parcelles vieillissantes. La qualité du cacao a tendance à diminuer, les arbres sont mal entretenus, et beaucoup de ces cultivateurs manquent de technique ou de l’éducation nécessaire pour optimiser leurs ressource», explique Raphaël Wermuth.

Contrairement à la plupart des matières premières agricoles, les cours du cacao ont fortement progressé cette année, bondissant d’environ 25% à Londres comme à New York et atteignant plusieurs fois au cours du deuxième semestre des plus hauts en deux ans. (Agence Ecofin)


Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'une étoile *

*

Revenir en haut de la page