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Discours du Chef de l’Etat sur l’état de la Nation à l’Assemblée nationale /Le Gouvernement est décidé à garder le cap : Poursuivre les actions dans le registre des réformes majeures


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Ph: DR-: Le chef de l’Etat béninois, Patrice Guillaume Athanase TALON

Ph: DR-: Le chef de l’Etat béninois, Patrice Guillaume Athanase TALON

Conformément à l’article 72 de la Constitution béninoise du 11 Décembre 1990, le président de la République, Chef du Gouvernement a le devoir d’adresser un message sur l’état de la nation à l’Assemblée nationale en fin de l’année. Il s’agit en fait d’un message qui fait le  bilan à mi-parcours des projets et programmes du Gouvernement et des actions prévues dans le PAG.  C’était le jeudi 27 Décembre 2018, les Béninois ont eu droit à un message empreint de motifs de satisfaction sur les chantiers de réformes engagés et qui  relèvent du mérite de tous, a dit le chef de l’Etat, Patrice Talon devant la représentation nationale. Il a par ailleurs invité chaque citoyen où qu’il se trouve à apporter leur pierre à l’édifice pour impacter l’économie béninoise afin de conférer au Bénin, Grandeur et Honneur.

Aline ASSANKPON

 

 

L’assainissement des Finances publiques à travers la culture de la rigueur

 

L’assainissement des Finances publiques est un domaine où l’action du gouvernement a provoqué beaucoup de grincements de dents de la part des agents publics et des prestataires de l’Etat a reconnu le Chef du Gouvernement dans son discours. Malgré les les incompréhensions des uns et des autres, il se résout à poursuivre les actions sur la même lancée afin de dégager plus de ressources au profit des investissements productifs et des projets sociaux.

En effet, le Gouvernement de la Rupture a voulu mettre fin à la gestion approximative des  Finances publiques à travers une lutte implacable contre la fraude et l’évasion fiscale. Il s’agit de naturaliser les procédures administratives dans un contexte où le maître-mot était le laxisme et les compromissions de toutes sortes. « Il va s’en dire que toute action visant à instaurer la rigueur et la transparence est forcément perçue comme trop contrayante ».

Relativement manifestée aux entreprises publiques se trouvant dans un état de déliquescence avancée, sans soucis de rendement pour l’Etat, cette volonté d’assainissement s’impose alors comme l’ultime solution pour faire avancer les choses. Il s’agit des décisions de liquidations qui sont prises sans gaieté de cœur. Une politique de réduction du train de vie de l’administration publique.

Résultat : En lien avec la gouvernance, cette politique d’assainissement a favorisé une meilleure mobilisation des ressources intérieures et de valoir au pays, des appréciations positives de la part des Bailleurs de fonds et des Institutions internationales spécialisées.

« Au plan de la gouvernance, après des années de pilotage à vue, la culture de la rigueur prônée par le Gouvernement permet d’entrevoir le rétablissement progressif du respect de la chose publique ».

S’il est vrai que les niveaux absolus de performances ne sont pas encore atteints, il y a lieu de considérer cependant que des avancées louables sont enregistrées. « Pour ce faire, il a fallu entre autre, faire preuve de volonté, de détermination à toute épreuve pour ouvrir le front de la lutte contre la corruption et l’impunité. Aucun secteur n’y a échappé, aucune catégorie de citoyen non plus (fonctionnaires de tout secteur, acteurs politiques de toute obédience, opérateurs économiques, pauvres ou riches, jeunes et vieux) ont été amenés à répondre de leurs actes » a indiqué Patrice Talon.

C’est en effet dans ce registre, de réformes majeures qu’est née la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) qui selon le chef de l’Etat se révèle être un précieux instrument de lutte contre la corruption. «Le travail de salubrité que nous pouvons tous observer renseigne qu’elle manquait à l’édifice juridictionnel de notre pays. J’entends bien que dans ce domaine, l’unanimité ne peut être faite. (…) En effet, chacun voudrait bien que cette action ne l’atteigne jamais, ni directement, ni indirectement. Une telle logique, humainement compréhensible du reste, exige simplement de chacun de nous de renoncer aux vices pour épouser la vertu. Dans tous les cas, nous le savons tous maintenant, le Gouvernement est décidé à garder le cap et à assainir définitivement la gestion des Finances publiques » a martelé le Chef de l’Etat.

Vivement donc, que ces réformes se poursuivent pour que le pays puisse inexorablement avancer vers le progrès appelé de tous nos vœux. L’espoir est donc permis.

 

 

 

Un volet sécuritaire plus rationnel

Selon le chef de l’Etat, il est avéré que partout à l’intérieur de nos frontières, les tracasseries policières ont quasiment disparu de nos routes.

« Pour y arriver, il a fallu prendre des mesures hardies, investir, bousculer les habitudes et redonner confiance à nos forces de sécurité de défense. D’importants moyens financiers ont été engagés. Des dotations en matériels ont été effectuées comme jamais auparavant en une seule fois ».

La pertinence de la fusion de la police et de la gendarmerie en une seule entité : la police république apparait désormais comme le meilleur mariage à travers toute l’étendue du territoire et la répartition plus rationnelle des ressources humaines qui ont permis d’intensifier la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes. Même si la sécurité demeure une quête permanente ; ces acquis doivent être entretenus et renforcés.

Saluant les Forces armées béninoises et de la Police républicaine pour leur engagement républicain, le Gouvernement promet pour les prochaines années de leur prêter la même attention matérialisée par des investissements plus importants surtout pour ce qui concerne le renforcement des capacités des hommes et dans l’équipement des unités afin qu’elles puissent convenablement veiller sur la quiétude de tous les Béninois.

 

 

 

 

Pour un accès universel à l’eau potable à tous les Béninois à l’horizon 2021

 

L’accès à l’eau potable : un secteur très vital. Le Chef de l’Etat observe que sur ce front la situation globale des populations est inacceptable.

Et pour remédier à cet état de chose, plusieurs travaux sont entrepris sur l’hydraulique urbaine et périurbaine ; ce qui permettent déjà de porter à plus de 3 millions de personnes, la population totale desservie au 31 décembre 2018 y compris dans le département des Collines réputées géologiquement difficile.

Dans le domaine de l’approvisionnement en potable en milieu rural le programme d’investissement à court terme démarré en Octobre 2018, a permis de lancer les travaux pour 110 nouvelles adductions d’eau multi-villages sur toute l’étendue du territoire pour desservir 821.700 personnes soit environ 20 % des populations sont encore desservies.

« Sur ce point les études sont finalisées pour le démarrage au cours du 2ème Semestre de 2019. Il s’agit des travaux de construction de 500 nouveaux systèmes d’approvisionnement en eau potable, multi-villages en vue de l’accès universel à l’eau potable à l’horizon 2021. Sur un programme d’investissements prioritaires de 300 milliards de Fcfa, destinés à atteindre cet objectif, 200 milliards soit 166 %  sont déjà mobilisés et les actions sont en cours pour le bouclage total du financement avant la fin du 1er semestre 2019 » rassure le chef du Gouvernement.

 

 

 

« De l’Energie électrique désormais plus disponible… »

L’autre paire de la manche est le secteur de l’énergie, un secteur aussi vital que l’eau. Il s’agit également de l’accès pour tous à l’énergie électrique.

« Ici aussi, nous venons de loin de sorte que l’amélioration notoire qui s’observe aujourd’hui, nous donne impression que la crise énergétique qui sévissait jusqu’en 2016 est si lointaine. Les groupes électrogènes ne tournent plus en effet à longueur de journées et de nuits car l’énergie électrique est désormais plus disponible » remarque le chef de l’Etat, qui  inlassablement promet de poursuivre les efforts en vue d’assurer la disponibilité totale de l’électricité à toute la population béninoise.

 

 

 

 

Un assainissement durable du système sanitaire au profit des populations

 

En effet, la santé des Béninois fait l’objet d’une attention particulière de la part du Gouvernement de la Rupture.  Même si l’année qui s’achève a été marquée par de sérieuses difficultés,  la situation dans ce secteur est très préoccupante aussi bien dans le public que dans le privé et minée par plusieurs défaillances : Les plateaux techniques insuffisants ; la conscience professionnelle déficitaire et les intrants parfois détournés note le chef de l’Etat.

Face à ce constat, il urge de prendre le taureau par les cornes à travers des profondes réformes dans le secteur et des actions hardies engagées qui certes ont soulevé des incompréhensions au niveau de la population. Ces derniers devront comprendre que la finalité de ses réformes a pour but d’améliorer de façon significative, le système sanitaire au profit du plus grand nombre des populations.

« Nos actions ont particulièrement consisté à la lutte sans merci contre les faux médicaments pour favoriser l’assainissement du sous-secteur pharmaceutique en la fermeture d’environ de un millier de centres de santé illégaux ; et surtout des non qualifiés de la réforme du système publique de la santé afin d’amener les agents de l’Etat à se consacrer exclusivement et pour l’heure, à leur mission principale » a expliqué Patrice Talon.

Des réformes ambitieuses

Au titre des réalisations d’infrastructures dans le secteur, des efforts sont en train d’être  fournis: pour ne citer que la mise en service de l’hôpital d’Allada ; le démarrage de l’hôpital de Savè ; les démarches pour le démarrage des travaux de l’hôpital de zone des trois A (Akpro-missrété –Avrankou-Adjarra) et les préalables déjà accomplies pour la construction de l’hôpital de référence de Calavi. Soutenu par un vaste programme de réhabilitation des plateaux techniques existants, un diagnostic d’envergure est mis en cours. « A terme, le secteur de la santé sera totalement mise aux normes pour combler nos attentes ».

En attendant ces réalisations, des programmes sociaux comme  la césarienne ; le paludisme chez les enfants de moins de 5 ans ; la dialyse sont maintenus et les soins palliatifs aux personnes atteintes de maladies incurables sont intégrés à ce package.

Pour répondre à l’universalité des soins de santé, le chef de l’Etat rassure quant à la mise en œuvre imminente du projet Assurance pour le renforcement du capital humain (ARCH) dont la phase Assurance-maladie apportera des réponses claires aux préoccupations des populations


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