Intervenant dans le domaine de la technologie, l’innovation et de la mise en œuvre de la ZLECAf, Dr Tozamile Rubuluza, Gestionnaire de portefeuille, d’Agence d’innovation technologique énergétique en Afrique du Sud, parle de l’implication du secteur privé, notamment des entreprises privées dans le développement durable.
Aline ASSANKPON
Dans la mise en œuvre de la ZLECAf, il revient à impliquer le secteur privé en demandant aux entreprises privées, si elles veulent rester au niveau national ou elles veulent capter les marchés régionaux ? Quelles sont les opportunités qu’on peut tirer dans la mise en œuvre de la ZLECAf ? Comment la ZLECAf traite ces aspects de la question avec les politiques nationales.
« Il urge donc un besoin de renforcement de l’écosystème qui nécessite de partenariats pour former les consortiums existants (les agences de l’innovation) par rapport à la technologie » observe Dr Tozamile Rubuluza.
En matière de l’énergie, il faut adopter ce qui fonctionne déjà dans d’autres pays. Sur le continent, nous sommes en majorité des pays à faible revenus et nous n’adoptons toujours pas les technologies qui correspondent à notre environnement. Essayons donc de regarder les pays qui font similaire ».
« En Afrique du Sud, nous avons identifié d’hydrogène vert, cela peut soutenir la lutte contre le changement climatique. Nous améliorons ainsi notre économie à travers les ressources renouvelables, le vent, le soleil, les minerais qui sont nécessaires dans la chaîne des valeurs de production de l’hydrogène vert. Pour être compétitif, nous avons besoin des situations, de les adopter et de faire face à ses problèmes » a-t-il ajouté pour rappeler des difficultés existent toujours sur la route de l’innovation mais il faut les affronter pour avancer.