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5è ROUND DES NEGOCIATIONS GOUVERNEMENT / SYNDICATS : « Il n’y aura pas d’année blanche » dixit Martial Sounton


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 Au terme du cinquième round des négociations gouvernement/syndicats, le Ministre en charge du Dialogue Social Martial Sounton affirme sans : « Il n’y aura pas d’année blanche. Je compte sur le patriotisme des uns et des autres ». Cette déclaration, à première vue peut choquer plus d’un quand on sait que nous sommes à quelques encablures de 1er Mars qui est la date butoir annoncée par dame rumeur pour que l’année soit déclarée blanche.

 

PH: DR - Martial Sounton

PH: DR – Martial Sounton

Les raisons pour lesquelles l’année ne sera pas blanche 

 

A l’analyse, plusieurs raisons justifient les déclarations du Ministre Sounton qui soutient que l’année ne sera pas blanche. D’abord, avant que l’année ne soit déclarée blanche, il faut que soit établi que les 26 semaines intégrales de cours ne soient pas une réalité. Alors que les grèves sur la période de janvier février n’ont couvert que huit semaines à raison de trois jours par semaine, soit 24 jours donc moins de quatre semaines sur les 26 qu’il faut pour valider l’année. Donc tout n’est pas encore perdu. Le gouvernement et les syndicats peuvent rapidement s’entendre pour sauver l’année.

 

Ensuite, pendant ces temps de crise, le privé était pleinement en activité et jusque là, nos Secrétaires Généraux grévistes ne sont pas  en mesure de montrer un seul établissement privé qui ait congédié ses élèves pour fait de grève. Et donc en aucun cas, le pouvoir ne peut s’empêcher d’organiser les examens de fin d’année pour ces nombreux élèves qui auront réalisé une année pleine de cours.

 

nfin, même dans le secteur public, ce ne sont pas tous les établissements qui ont observé le mouvement. Ils étaient tout aussi nombreux ces établissements publics qui ont continué normalement leurs cours. Ajoutés aux élèves des établissements privés, ils seront plus des quatre cinquième, les élèves qui auront ainsi réalisé une pleine année scolaires. Et donc, le gouvernement sera dans l’obligation d’organiser les examens pour ceux-ci pour préserver l’intérêt de la grande majorité.  En définitif, tout semble donner raison au ministre Martial Sounton qui croit dur comme fer que l’année ne sera pas blanche.

 

Le piège des Secrétaires Généraux,

 

De tout ce qui précède, il apparait clairement que, si éventuellement, les centrales et confédérations syndicales ne saisissent pas la main tendue du gouvernement pour reprendre le travail, le gouvernement restera dans la logique de ses droits d’opérer les défalcations du mois de février sur les salaires de mars et ainsi de suite. Et ce sont les pauvres enseignants qui seraient laisser entrainer dans la grève qui en feront les frais car les Secrétaires Généraux eux, ont d’autres sources de revenu, puisqu’étant membres de plusieurs structures et organismes d’où ils reçoivent des primes et autres commissions.

 

La responsabilité des communes

 

Devant ce jeu on ne peut plus trouble des Secrétaires Généraux des Centrales et Confédérations syndicales, il revient maintenant à chaque commune de prendre ses responsabilités pour ne pas enregistrer les faibles taux de réussite à la fin de l’année. Car les examens auront bel et bien lieu à la fin de l’année, et seuls les élèves privés de cours verront leur année « blanchie ». Que ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendent.


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