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6ème Forum africain sur la STI : « Il faut renforcer le capital humain et établir une interconnexion entre les Agences d’innovation pour fournir des résultats au Secrétariat de la ZLECAf » recommande Nkem Khumbah


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Ph:DR: M. Nkem Khumbah, Chef Politiques et partenariats en matière de science, de technologie et d’innovation à l’Académie africaine des Sciences du Kenya

Nkem Khumbah, Chef Politiques et partenariats en matière de science, de technologie et d’innovation à l’Académie africaine des Sciences du Kenya, dans un panel de discussion sur le rôle que la science et l’innovation devraient jouer dans la phase opérationnelle de la Zone de Libre-échange continentale africaine (ZLECAf) préconise le renforcement du capital humain.

Aline ASSANKPON

« Généralement sur le continent, lorsqu’on parle d’agriculture sur le plan des plantes ou des bétails ; que ce soit l’agriculture productive, de pointe, que faisons-nous pour palier au secteur privé ou public pour garantir la sécurité alimentaire afin de nourrir tout le monde ?  Puisqu’à travers l’agriculture, on obtient également la nourriture du bétail  pour le développement de l’élevage » indique Prof Nkem Khumbah.

« Dans le cadre de la ZLECAf, il faut aider les groupes qui travaillent dans le secteur des bétails à accéder à des marchés mondiaux. Le problème est comment harmoniser les normes nécessaires en matière de régulation sanitaire par exemple. Avec les différentes organisations internationales qui traitent ces sujets. Sur le continent existent des normes, il revient au secteur privé et public d’exploiter ces opportunités pour renforcer les chaines de valeur par le biais des biotechnologies ».

De l’avis du Prof Nkem Khumbah, les efforts qui sont faits au niveau de l’Union africaine, pour intégrer la ZLECAf, il ressort que tout le monde ne peut tout faire ; car il s’agit de la capacité humaine, du capital humain et des compétences de chaque pays.

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« La technologie, c’est un sujet très large. Par exemple, le système Swift qui nous permet de faire du commerce, du transport, c’est la technologie et tout est en lien avec la technologie. Ce qui veut dire qu’il faut amener l’expertise dans les différents domaines d’architectures du continent, l’y intégrer dans les différents systèmes des régions de l’Afrique comme la SADC, la CEDEAO ».

«La ZLECAf peut être quelque chose de positif sur le papier ; mais il doit soutenir et renforcer les capacités des personnes sur le terrain pour obtenir des résultats. Au niveau des Universités, on peut évoquer la mobilité par rapport à l’harmonisation des certifications. Tout ceci doit être centralisé au niveau régional et nécessite une bonne compréhension de la géopolitique, de la géo-technologie et de la géoéconomique. Tout doit être fait au niveau de la région et cela dépend des compétences ».

Il est également noté que tous les pays disposent d’une agence d’innovation, financée et attachée au Ministère de l’Economie ou au système universitaire qui crée des centres de pools d’innovation. La ZLECAF peut intervenir dans la mobilité et le transfert des connaissances et se pencher sur la connexion de ces différentes agences pour qu’elles puissent interagir les unes avec les autres.

L’architecture de la ZLECAf pour le continent devrait correspondre aux institutions qui fournissent des technologies pour rendre possible cela, il faut un lien entre les praticiens et le niveau politique. Un effort doit être fait pour harmoniser toutes les innovations sur le continent. La ZLECAf peut donc se pencher sur tous ces éléments.

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« De tous les aspects au niveau du capital humain, des ministères et des agences d’innovation, il faut une interconnexion pour fournir des résultats au Secrétariat de la ZLECAf. Aussi, on peut élaborer comment les pays peuvent se soutenir les uns, les autres au niveau de la compétitivité de l’innovation. Bien sûr, l’important, c’est la technologie qui prend en compte tous ces éléments » a martelé Nkem Khumbah.

Dans la mise en œuvre de la ZLECAf, il revient à impliquer le secteur privé en demandant aux entreprises privées, si elles veulent rester au niveau national ou elles veulent capter les marchés régionaux ? Quelles sont les opportunités qu’on peut tirer dans la mise en œuvre de la ZLECAf ? Comment la ZLECAf traite ces aspects de la question avec les politiques nationales.


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