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Mali / Sommet extraordinaire de la Cedeao : Le Colonel Assimi Goïta invité à Accra ce 25 mars


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ph/DR: Sommet extraordinaire des chefs d’Etats et de Gouvernement de la Cedeao tenu ce 25 mars 2022

Le président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, président du Ghana et président de la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de la CEDEO a convoqué un autre sommes extraordinaire de la Conférence sur la situation politique au Mali, en Guinée et au Burkian Faso ce vendredi 25 mars 2022 à Accra (Ghana).

Le Colonel Assimi Goïta, président de la Transition du Mali est invité à y prendre part à ce sommet qui sera consacré à l’examen de l’évolution de la situation politique du Mali. Le gouvernement de transition du Mali a regretté, dimanche, l’absence de compromis avec le médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan.

« Le gouvernement avait indiqué que « ces consultations se tiennent à la suite de la note verbale du 26 février de la représentation de la CEDEAO envoyée au gouvernement du Mali et communiquant une proposition de chronogramme pour une transition de 12 à 16 mois ».

« En réponse, le gouvernement de la République du Mali a déploré le fait que cette proposition de la CEDEAO soit essentiellement électoraliste et ne prend pas en compte les aspirations légitimes de réformes politiques et institutionnelles exprimées par le peuple malien », a souligné la même source.

Ainsi le gouvernement malien a produit et soumis un chronogramme révisé comprenant des actions relatives aux réformes politiques et institutionnelles, ainsi que des actions détaillées relatives aux élections avec un délai de trente-six (36) mois pour la transition. Cette proposition n’a pas été acceptée par le médiateur, selon le porte-parole du gouvernement.

Le gouvernement de transition du Mali a regretté, dimanche, l’absence de compromis avec le médiateur de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Goodluck Jonathan.

En l’absence du Colonel Assimi Goïta à ce sommet extraordinaire, une publication de RFI demande si l’on s’achemine vers un accord sur la durée de la prolongation de la transition ? « Va-t-on connaître l’échéance des futures élections devant permettre le retour à l’ordre constitutionnel et qui permettrait également la levée immédiate des sanctions de la Cedeao ?

Selon RFI, Jeudi 24 mars, la Cour de justice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a demandé la suspension des sanctions prises depuis le 9 janvier dernier, en attendant de se prononcer sur le fond de leur légalité, du fait de leurs lourdes conséquences sur le pays. Des signaux qui laissent envisager une possible sortie de crise après des mois de négociations entre la Cédéao et Bamako. Pour autant, le président malien de transition a décidé de ne pas se rendre à Accra pour le sommet. Aucune justification officielle n’a été donnée par Bamako publie RFI.

 

Les plus complotistes y voient une sage mesure de précaution devant un piège tendu par les chefs d’État de la Cédéao, voire par la France au président malien.

Les plus critiques estiment que le colonel Assimi Goïta, plus militaire que politique, et qui n’a pas conduit directement les négociations, aurait pu se trouver « gêné », techniquement, au milieu de ses pairs.

Les plus patriotes estiment enfin que le président de transition se serait abaissé à répondre à cette invitation en forme de convocation, et qu’il fallait donc la décliner.

Vers un accord ?

Le colonel Assimi Goïta propose tout de même de participer à la réunion par visioconférence. Une délégation de quatre ministres se préparait à représenter le Mali à Accra, mais le format du sommet, un huis clos entre chefs d’État, interdit, de fait, leur participation. C’est ce qu’a expliqué, dans un tweet laconique, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop.

Un accord pourrait-il être conclu ? Les autorités maliennes de transition, qui dirigent le pays depuis le coup d’État d’août 2020, veulent une rallonge. Leur proposition initiale, cinq ans de plus, a été ramenée à deux ans ; la Cédéao, jusqu’à la semaine dernière, s’en tenait à une durée d’un an maximum. D’autres points de négociation pourraient permettre un compromis. La décision, jeudi, de la Cour de justice de l’UEMOA, qui demande une suspension des sanctions de la Cédéao, renforce incontestablement la partie malienne. Mais l’absence de représentants du Mali à ce sommet semble de moins bon augure.

Désormais, le duo Goïta et Choguel Maïga  peuvent savourer leur engagement en faveur de leur peuple contre une décision illégale et incongrue de la Cedeao et de l’Uemoa. La justice de l’Uemoa vient de notifier à l’Etat malien, le contenu de leur verdict a publié ce 25 mars, un journal malien dénommé, buzzafrik. (Compilation)


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