Le FMI Bénin publie le rapport sur les performances économiques du Bénin : Faire face à l’incertitude

« En 2020, en tenant compte des tensions commerciales et l’état reluisant des projets à 70%,  la croissance économique va amorcer une réussie ». Evaluer les performances de l’Economie béninoise et voir dans quel contexte rendre la croissance plus accessible ? C’est l’une des conclusions sur les performances de l’économie béninoise selon, le Représentant résident du FMI Bénin, Karim BARHOUMI, ce vendredi 15 novembre 2015.

Selon le Représentant résident du FMI Bénin, Karim BARHOUMI, « En 2020, en tenant compte des tensions commerciales mondiales et l’état reluisant des projets à 70%, la croissance économique va amorcer une réussie ». Cependant, il convient aux autorités publiques de l’Afrique subsaharienne et particulièrement celles du Bénin de mettre en place des réformes structurelles pour améliorer le climat des affaires.

Le rapport sur les évolutions récentes et perspectives révèle que la croissance en Afrique subsaharienne reste à deux vitesses : elle est plus élevée dans les pays pauvres en ressources naturelles que dans les pays riches.

L’évolution de l’économie mondiale risque de freiner la croissance. La croissance a été révisée à la baisse dans environ 2/3 des pays d’Afrique subsaharienne par rapport à la période d’avril. Aussi note-t-on une révision à la baisse des projections des PEM pour l’année en cours (oct/avril). Au niveau de la Politiques macro-économiques et des réformes structurelles, l’amélioration des données budgétaires permet de mieux évaluer les arriérés.

Réaction aux risques

La réaction aux chocs dépend de leur nature et de la solidité des bilans et des fondamentaux ; Implémenter l’assainissement des finances publiques prévu

Les recommandations du rapport

Entre autres recommandations faites par le représentant on retient : l’instauration des réformes directement en lien avec la gestion de la planète pour la bonne santé de l’économie surtout celles relatives aux finances publiques ; en particulier le chapitre sur le monde des arriérés qui a connu une augmentation depuis 2014 ;  Avoir des arriérés antérieures n’est pas certainement bon parce que cela participe à la fois à la durabilité psychologique du secteur bancaire. Enfin,  l’instauration du climat de confiance entre l’Etat et les citoyens serait un atout.

Créer une marge de manœuvre pour assouplir la politique monétaire là où l’inflation est faible Chocs. Les pays à forte croissance, avec des vulnérabilités liées à une dette élevée, devraient se focaliser sur la reconstitution d’amortisseurs économiques. Les pays à faible croissance devraient viser un ajustement plus graduel, si le financement est disponible, et calibrer sa composition pour minimiser tout impact négatif sur la croissance.

Pour faire face à ce choc et ouvrir des opportunités à la génération qui arrive, le conférencier a précisé qu’il est impérieux d’améliorer l’environnement des affaires et l’unité des crédits de variabilité mondiale. En plus de ça, la stabilisation du rationnel en matière de la culture subsaharienne et la vulnérabilité demeure toujours.

Moïse Tchégnonsi