La première édition des Journées portes ouvertes de la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Communication (FLLAC) a connu un succès inespéré : 43 Communications sur la cinquantaine programmée sont présentées sous le regard bienveillant d’éminents Professeurs, Enseignants et Chercheurs venus de cinq pays de la région. Au menu : la richesse culturelle des langues africaines et européennes, l’art et la communication qui constituent l’expression du partage. Les rideaux sont descendus sur une note de satisfaction générale, mettant ainsi fin aux travaux du Colloque scientifique international initié par cette jeune entité de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC).
Aline ASSANKPON
Lancée officiellement deux jours à l’avance, le Mercredi 28 Mars, les travaux du Colloque scientifique international de la Faculté des Lettres, langues, Arts et Communication (FLLAC) ont pris fin le vendredi 30 Mars. Planifiée, réitérée et reconduite dans le plan d’action de l’année en cours, cette rencontre n’est ni précipitée, ni improvisée puisqu’elle aurait pu se tenir depuis 2017. Mais elle a fini par tenir la promesse des fleurs à travers les diverses activités : Communications ; Exposition des œuvres littéraires, des informations sur les cinq départements de cette faculté et les formations qu’elle offre à ses apprenants avec l’intégration des danses et musiques traditionnelles.
«Lettres, Langues, Arts et Communication au service du développement d’une nation» ; c’est le thème principal qui a réuni trois jours durant, des conférenciers venus de cinq pays : le Gabon, le Nigeria, le Togo, le Burkina Faso et le Bénin. A travers cette rencontre scientifique les participants ont limé leurs cervelles contre celles des autres et ont découvert d’autres richesses culturelles et linguistiques que regorge le continent.
« Ce rendez-vous de donner et de recevoir aura permis de mettre un accent particulier sur le service on ne peut plus grandiose que rendent les lettres, les langues, les arts et la communication à nos nations. C’est aussi l’inter-culturalité qui aura permis de mettre l’accent sur les valeurs qui constituent les principes fondamentaux de toute l’Afrique » a souligné le Prof Atabavikpo Vincent, Vice-Doyen de la FLLAC et Vice-président du Comité d’organisation.
En remerciant tous les participants et les organisateurs de ce colloque, le Doyen de la FLLAC, le Professeur Flavien Gbéto a dit sa joie et son satisfecit même si l’organisation a souffert de quelques fausses notes et d’imperfections qui seront corrigées.
«Je voudrais de tout cœur témoigner à vous tous, qui êtes venus de si loin, ma reconnaissance et en même temps, celle de l’équipe rectorale, de Mme le Ministre de de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et du Comité d’organisation. Votre esprit de partage et votre détermination à contribuer aux réflexions sur le développement de nos nations à travers vos domaines de compétences et de recherches constituent pour nous les preuves patentes de la réussite de cet évènement malgré les ratés notées par les participants. Chez nous au Bénin, on dit souvent, même celui qui aura accompli ses propres tâches, mérite remerciement » a indiqué le Doyen de la FLLAC.
Des communications, débats et contributions très enrichissants
Les participants, témoins de cet événement ont suivi, 43 communications (composées de travaux de recherches, d’articles d’analyses comparatives) sur les 50 enregistrées. Et ceci, à travers 3 panels, à savoir : Panel n°1, intitulé « Lettres et arts dans le processus de développement », 21 communications ; Panel n°2, « Langues et communications dans le processus du développement », 21 communications et Panel n°3, « Sémiotique, interculturalité et interdisciplinarité », 12 communications.
Très variées et intéressantes ces communications portées sur des thématiques de développement sont exposées dans quatre langues internationales : le Français, l’Anglais, l’Allemand et l’Espagnol hormis les langues africaines qui font l’objet de recherches scientifiques comme l’Adja, le Baatonu, le Fon, le Gungbé, le Kabiè, le Kotafon, le yoruba et autres. « A travers ces différentes communications, des commentaires, analyses et critiques ont été formulés en vue de les mettre aux normes du standard scientifique du CAMES » a noté le Doyen de la FLLAC.
Des débats très enrichissants ont également conduit à de pertinentes contributions qui vont certainement impacter le développement des nations respectives. Puisqu’à travers ces échanges, la Fllac vient ainsi de démontrer que les lettres, les langues, l’art et la communication ne sont pas vraiment les parents pauvres de la science humaine comme certains le pensent ; mais au contraire, ils contribuent pour beaucoup à l’essor économique des nations.
Les objectifs du Colloque : positionner la FLLAC
L’objectif de ce colloque est de relancer les activités de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). Il s’agit en réalité de démontrer que la qualité de la vie, le bien-être social et psychologique ainsi que la maîtrise de la culture authentique des peuples participent activement à l’équilibre sociétal et renforcent les secteurs de la croissance économique à travers les emplois directs et indirects. In fine, il s’agit de promouvoir les lettres, les langues, les arts et la communication à travers de telles journées afin de permettre aux uns et aux autres d’être témoins oculaires de la place qu’occupe la FLACC dans le développement d’une nation.
Les objectifs du Colloque, positionner la FLLAC
L’objectif de ce colloque est de relancer les activités de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). Il s’agit en réalité de démontrer que la qualité de la vie, le bien-être social et psychologique ainsi que la maîtrise de la culture authentique des peuples participent activement à l’équilibre sociétal et renforcent les secteurs de la croissance économique à travers les emplois directs et indirects. In fine, il s’agit de promouvoir les lettres, les langues, les arts et la communication à travers de telles journées afin de permettre aux uns et aux autres d’être témoins oculaires de la place qu’occupe la FLACC dans le développement d’une nation.
Née à peine deux ans, de la scission de l’ex Faculté (FLASH), divisée en deux établissements autonomes : la FLLAC et la FASH, la jeune faculté vient d’inscrire son nom en lettres d’or dans les annales de l’UAC. Ce premier colloque étant une plateforme d’échanges pour sceller des relations d’amitiés, de travail, de fraternité et de scientificité pour l’avenir entre Universitaires, Enseignants, Chercheurs et Doctorants. « Je voudrais que nos hôtes retiennent plutôt ce que nous avons partagé ensemble, c’est-à-dire leurs articles, communications et leurs sciences. C’est cela qui vaut » affirme Dr Pascal Okry Tossou, porte-parole du président des panels, Chef du Département des Lettres modernes à la FLLAC.
Une attestation de participation a été remise aux participants méritants (qui se sont acquittés de leur frais de participation). Tour à tour, les représentants des pays participants, ont dit également leur mot de reconnaissance et de satisfaction, les uns pour leur première visite au Bénin, les autres pour la richesse des présentations et débats. Si cet événement scientifique a réuni des participants francophones et anglophones, il a manqué cependant, ceux des zones de lusophones que les organisateurs ont promis prendre en compte pour les fois à venir.