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Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré : « Nous nous battrons toujours pour que la liberté de presse et d’expression soit respectée… »


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Au détour d’un dîner-cocktail  dans les locaux du Haut Représentant du président du Faso, Moumina Cheriff Sy, le Chef de l’Etat, Son excellence, Roch Marc Christian Kaboré, a fait honneur aux festivaliers en venant à leur rencontre. Un moment d’échange, de présentation et de remise d’attestations de reconnaissance à certains journalistes fidèles au FILEP depuis sa création en 1989 et qui ont vécu comme bon nombre des festivaliers en direct, le putsch du 16 Septembre 2015.

Ph: DR-: Rock Marc Christian Kaboré , président du Burkina Faso entouré des journalistes festivaliers du FILEP-2017

Ph: DR-: Rock Marc Christian Kaboré , président du Burkina Faso entouré des journalistes festivaliers du FILEP-2017

Souhaitant la bienvenue à tous les festivaliers sur la terre du pays des hommes intègres, Roch Marc Christian Kaboré a remercié les hommes des médias pour tout le travail abattu.

« Je voudrais vous remercier non seulement pour la défense de la démocratie, mais également pour le développement des différents pays dans lesquels vous êtes. Je voudrais simplement souhaiter une longue vie au FILEP. C’est un cadre non seulement de thématique que vous traitez mais également un cadre d’échanges d’expériences entre les différents pays, les différentes situations vécues ».

« C’est clair que les médias et le pouvoir, c’est comme les dents et la langue : on se mord de temps en temps, mais on est obligé d’être ensemble. Donc de ce point de vue, je voudrais dire que nous nous battrons toujours pour que la liberté de presse et d’expression soit respectée parce que, quelque soit les mots avec lesquels on soulève les problèmes et les préoccupations, je pense que l’intérêt qui est recherché, c’est de faire en sorte que nos pays avancent et que l’Afrique avance. Et de ce point de vue-là, je voudrais vous inciter à poursuivre dans ce sens, tout en disant que même si quelque part, vous avez le sentiment qu’on n’écoute pas, mais vous allez en tenir compte. Longue vie au FILEP et je vous incite à continuer le travail pour lequel vous êtes venus avec professionnalisme ; là, vous contribuerez à une éclosion d’une Afrique nouvelle ». (Propos recueillis par : A. A.)


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