L-Integration.com: Selon vous, la CCEB n’est pas une organisation de défense des entreprises européennes ; et déjà 140 entreprises sont référencées comme européennes ; pensez-vous qu’il y a de la place pour d’autres encore ?
M. Michel GLAZMAN : Tout à fait ! Le Bénin a de nombreuses richesses, de nombreuses opportunités tant dans son pays lui-même que, au porte du Bénin ; notamment du côté du Nigeria, on connait tous les potentiels et toutes les richesses aussi bien humaines qu’intellectuelles et même la terre. Il y a énormément d’opportunités de développement et donc, il y a de la place encore pour d’autres entreprises. On sait très bien que le secteur industriel peut développer les industries de transformation qui font encore défaut. Il y a beaucoup d’exportation de produits bruts, mais peu d’industrie de transformation.
Lorsqu’on reçoit une délégation de la Fédération agricole française par exemple, c’est des opportunités de développement et on évoque ce potentiel de développement. Ce qui veut dire qu’il y a bien de la place au Bénin.
L-Integration.com: Vous ambitionnez de devenir un acteur du Partenariat Public-Privé (PPP), puisque c’est la philosophie du gouvernement en place : s’appuyer sur le PPP ; autrement dit, vous serez un important interlocuteur du gouvernement.
Tout à fait ! Lorsque nous serons sollicités sur de problématiques individuelles ou collectives de nos membres, nous réaliserons une fiche qui résume les problèmes rencontrés par nos entreprises ; nous y énoncerons un certain nombre de propositions de solutions. Avec les autorités, nous allons expliquer ces problématiques et les solutions proposées à mettre en œuvre ensemble. Etre un acteur de l’évolution qui favorise le climat des affaires et le développement des entreprises ; donc les emplois et les recettes fiscales.
L-Integration.com: En d’autres termes, vous seriez l’interlocuteur privilégié des Investisseurs européens qui voudraient venir au Bénin ?
C’est déjà le cas, bien que n’ayant pas encore faire beaucoup de communications, nous sommes déjà sur l’échiquier que ce soit par le Luxembourg, que ce soit par le Cabinet consultant, par la France ou par des Investisseurs qui s’adressent à nous pour avoir une bonne vision de l’environnement économique, des opportunités, mais aussi des problématiques que peuvent rencontrer l’entreprises qui souhaite investir ici. (Propos recueillis par : A.A.)