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Amnesty International / Atelier de formation des Médias béninois sur le respect des Droits humains


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 «  Protection de la liberté d’expression par la méthodologie de Surveillance, Documentation et Rapportage » c’est le thème de l’atelier de formation sur la collaboration entre Amnesty International Bénin et Médias béninois. Outillés à l’issue des deux jours de formation – les 16 et 17 juin 2016 au siège de l’UNHCR de Cotonou – les hommes de médias se donnent désormais la main pour une meilleure visibilité des actions menées par Amnesty International pour la protection et la promotion des Droits humains au niveau national, régional et international.

Ph/DR- Une vue partielle des formateurs et participants

Ph/DR- Une vue partielle des formateurs et participants

Générer une couverture médiatique nationale, régionale et internationale pour permettre à Amnesty International de communiquer sur les principales questions de Droits humains et promouvoir les mesures existantes afin d’améliorer la situation des millions de personnes. C’est l’objectif que Amnesty International Bénin veut atteindre en organisant cet atelier de formation qui s’inscrit dans le cadre de la campagne mondiale de promotion et de protection de liberté d’expression.

En effet, Amnesty International (A.I.) entend doter les hommes de médias d’instruments juridiques d’appréciation des Droits humains. Il s’est agit surtout pour ces derniers de s’approprier de la méthodologie de Surveillance, de Documentation  et du Rapportage (SDR) sur les Droits humains.

Mme Josiane Martins, Coordinatrice campagnes jeune et genre à A.I. explique le bien fondé de cette méthodologie : « Nous faisons ce qu’on appelle au niveau des recherches, Surveillance – Documentation et rapportage sur les droits humains ; c’est-à-dire que nous essayons de voir tout ce qu’il y a comme allégation sur les Droits humains ; tout ce que nous remarquons comme semblable à une violation lorsque le droit de quelqu’un est brimé par exemple. Nous pouvons-nous saisir de ce cas et essayer donc de faire des recherches approfondies afin de faire des recommandations au gouvernement pour que justice soit faite à X ou Y ».

Evidemment, pour mieux réussir ce travail de recherches, A.I. devra s’appuyer sur un réseau de contacts composé de journalistes, des activistes de la société civile, d’Ong et autres.

«Les journalistes qui sont les principaux acteurs des médias, eux-mêmes, sont de grands défenseurs des Droits humains. Partant de cette situation, les reportages, les articles, tous les produits médias peuvent être utiles à documenter et à dénoncer les violations des droits humains. Avec comme résultat attendu, la possibilité d’avoir de l’impact ; c’est-à-dire qu’un reportage sur une violation des Droits humains peut pousser les autorités à rendre justice ou à ouvrir une enquête » a souligné Sadibou Morang, Expert en communication pour l’Afrique de l’Ouest du Bureau régional de Dakar d’Amnesty International.

En somme, ces deux jours de partage et d’échanges ont permis aux professionnels des médias d’affiner  leur connaissance sur les concepts liés au Droit de l’Homme et sur la vision d’Amnesty  International (A.I) ; qui en retour, aimerait s’appuyer sur le réseau qu’ils constituent désormais : des informateurs fiables, disponibles et  promoteurs des droits humains pour une plus grande visibilité sur les actions d’Amnesty International au Bénin.

Aline ASSANKPON


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