Dans le cadre des échanges sur les essais cliniques, la tuberculose qui est une pandémie relevant des maladies négligées a fait l’objet de toutes les attentions sur deux médicaments nouvellement produits pour traiter cette maladie qui, des années durant a fait trop de victimes. C’était « Défis réglementaires et opportunités pour les médicaments contre la tuberculose ».
En effet, aucune trajectoire pour des médicaments spécifiques n’existait il y a environ six ans, pour la tuberculose qui est une maladie qui emporte facilement les patients, selon le Prof Vincent Ahonkhai, Agent principal de la réglementation à la Fondation Bill & Melinda Gates.
Si la mission que s’est assignée cette fondation consiste à «accélérer le développement de nouveau régime sûr et très efficace pour la tuberculose en permettant le dépistage précoce des combinaisons de médicaments ». La bonne nouvelle est que désormais, un traitement efficace existe désormais pour la tuberculose. Ce challenge a été rendu possible grâce à une collaboration tripartite entre trois Etats (Etats-Unis, Canada et l’Afrique du Sud).
Ces deux médicaments cliniquement approuvés ont pour noms : le premier est « Bedaquiline (Sirturo) » produit au Canada et le second « Delamanid ») produit aux Etats-Unis. Les deux médicaments ont été médicalement approuvés par l’Afrique du Sud et confirmés par d’autres laboratoires pour une combinaison dans le traitement de la tuberculose.
Si actuellement ces deux médicaments sont disponibles en Europe, ils ne le sont pas encore sur le marché africain compte tenu de leurs coûts très élevés. Selon le Prof Ahonkhai, « ces deux médicaments sont chers et ne sont pas encore à la portée de n’importe quel patient. Il faut être vraiment riche pour y accéder » avoue-t-il.
Cependant le prof rassure sur les ouvertures de réduction du coût qui existent et des études de faisabilité qui sont en cours en vue de baisser le prix de ces médicaments pour qu’ils soient disponibles et à la portée de tous. Par ailleurs, la duplication de ces deux médicaments en générique ne peut être rendu possible qu’après 17 années d’expérimentation. (Addis Abeba : Aline ASSANKPON)