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Nigeria/Pétrole : Ngozi Okonjo-Iweala préconise un ajustement des politiques pour s’adapter à la baisse du prix du pétrole


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Intervenant lors d’un sommet sur la finance qui se déroulait à Lagos, la ministre nigériane des finances, coordinatrice des questions économiques, a déclaré que les pays africains producteurs de pétrole devraient rapidement adopter des mesures de réduction des dépenses publiques, afin de s’adapter à la baisse des cours du baril de pétrole qui prévaut sur le marché actuellement.

 

Ngozi Okonjo-Iweala, ministre nigériane des Finances

Ngozi Okonjo-Iweala, ministre nigériane des Finances

« A mesure que la pression extérieure ne cesse de monter face au recul des prix des matières premières, les gouvernements sont tentés d’emprunter davantage pour éviter une expansion de la fiscalité. Il faudrait cependant, pour ces pays, que soit mise en place des politiques budgétaires et monétaires plus rigides et nous donner des marges de manœuvre qui vont au-delà du seuil des 5,4 mois d’importation de réserves de change qui prévaut actuellement dans la région », a déclaré Ngozi Okonjo-Iweala

Une position qui n’est pas très loin de celle du Fonds Monétaire International. Les cours du brut s’installant le 12 novembre sous la barre symbolique de 80 dollars, un niveau inédit depuis quatre ans. «Les faibles prix du pétrole auront des impacts différents à travers le globe, allégeant la pression sur les importateurs net de pétrole (…) mais posant de nouveaux risques pour les pays producteurs», a fait savoir récemment l’institution dans sa  note de surveillance publiée en vue du sommet des chefs d’État du G20.

La recommandation cadre avec la situation macroéconomique du Nigéria qui, en plus, a un total contrôle de sa politique monétaire. Pour un pays comme la Guinée équatoriale dont la politique monétaire est gérée par une banque centrale régionale (BEAC), cela risque d’être un peu plus complexe car les objectifs de politique monétaire prennent en compte la réalité de chacun des pays membre de sa zone monétaire.,

Par contre quelles que soit les zones économiques, les pays producteurs de pétrole présentent la caractéristique commune : la vente de cette matière première leur apporte l’essentiel des revenus en devises dont ils ont besoin pour importer sur le marché international. Dans ce sens, si emprunter à l’extérieur risque d’accroitre le déficit extérieur, emprunter sur le marché local coûte plus cher. (Agence Ecofin)


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