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Conférence des PMA / Le Secrétaire général adjoint, Haut Représentant pour les PMA, les pays en développement sans littoral et les petits Etats insulaires, M. Gyan Chandra Acharya face à la presse


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En marge du déroulement des différents panels et sessions programmés dans le cadre de la Conférence sur les Nouveaux partenariats pour le renforcement des capacités productives des PMA, le Secrétaire général adjoint, Haut Représentant pour les PMA, les pays en développement sans littoral et les petits Etats insulaires, M. Gyan Chandra Acharya s’est prêté aux questions des journalistes. Selon SGA des Nations Unies, l’une des contraintes majeures et de la croissance dans les PMA est le manque de diversification des capacités productives limitées. Cependant, il garde l’espoir que d’ici 2020, environ 11 pays sortiront de la catégorie des PMA même si depuis 40 ans seuls quatre pays ont pu émerger.

Le Secrétaire général Adjoint des Nations Unies, Haut Représentant pour les PMA, les pays en développement sans littoral et les petits Etats insulaires, M. Gyan Chandra Acharya et M. Jean-François Zinsou, Représentant permanent du Bénin près des Nations Unies.

Le Secrétaire général Adjoint des Nations Unies, Haut Représentant pour les PMA, les pays en développement sans littoral et les petits Etats insulaires, M. Gyan Chandra Acharya et M. Jean-François Zinsou, Représentant permanent du Bénin près des Nations Unies.

« Si nous voulons résoudre les problèmes de croissance et de développement dans les PMA et permettre à la bonne majorité des 900 millions de résidents de sortir de la pauvreté, nous devons mettre un accent particulier sur le renforcement des capacités productives » soutient le Secrétaire général Adjoint, M. Gyan C. Acharya.

Il se réjouit de l’implication du gouvernement béninois pour la réussite de la rencontre de Cotonou. Le Bénin qui assure  la présidence du Bureau mondial des PMA et a joué un rôle très important dans l’organisation de cette rencontre mais aussi surtout, il sert à travers son président de porte-voix pour les PMA. Selon lui, les problèmes de développement et de croissance dans les PMA ne sauraient se limiter uniquement aux PMA. Il résulte de la responsabilité collective, voire de la communauté internationale. Bien évidemment que le leadership national parait important mais ne serait être insuffisant. « Nous nous réjouissons du fait que les questions clés relatives au développement des capacités de production soient au cœur de cette conférence ; notamment, celles relatives à l’énergie, aux infrastructures, à l’agriculture, etc. Je me réjouis du fait qu’il y a un engagement très fort de la part des autorités béninoise y compris du Chef de l’Etat et de son Gouvernement ».

Par ailleurs, M. Acharia se réjouit de la forte mobilisation et participation du secteur privé,  quand bien même le résultat final de cette conférence n’a pas encore été adopté, il espère un engagement très fort non seulement des pays du Sud, mais également du côté des pays du Nord dans le sens du développement. « Au sortir de cette conférence, je pense qu’il y aura un message très fort qui portera un peu plus loin et intégrera l’ordre du jour post-2015, actuellement en discussion à New-York » a-t-il déclaré.

Liant le développement des capacités productives aux différents secteurs de l’Economie, M. Acharya estime que l’un des défis dans bon nombre des PMA est de bâtir une résilience multiforme, par rapport aux chocs économiques et environnementaux. « Bâtir des capacités productives serait le moyen le plus indiqué pour bâtir la résilience multiforme dans les PMA ».

Vu les défis multiformes auxquels les Pma font face, le SGA des Nations Unies suggère qu’il y ait une assistance beaucoup plus accrue, non seulement au niveau des pays du Nord mais aussi des pays du Sud pour relever ces défis. Il espère que cette dimension sera prise en compte dans le document final qui sera adopté à la fin de cette conférence.

Aussi, faudrait-il beaucoup plus de ressources aux PMA, mais en même temps une utilisation  judicieuse de ces ressources. Cette idée est en adéquation avec le principe d’imputabilité réciproque : « Ceux qui reçoivent les fonds sont imputables, de même que les donateurs sont imputables des engagements pris » a-t-il souligné.

Pour le Haut Représentant pour les PMA, les pays en développement sans littoral et les petits Etats insulaires, les Nations Unies en tant que émanation des Etats continueront leur plaidoyer en faveur du développement des PMA afin que ceux-ci sortent du piège de la pauvreté. Ce qui justifie la très forte présence des Nations Unies à cette conférence ; notamment le PNUD,  l’UNICEF, l’UNFPA et autres organisations de la même institution.

Assankpon Aline


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