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Agriculture : le Cameroun viole ses engagements envers l’Union Africaine


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Le budget du Cameroun pour 2014 est connu depuis dimanche, 08 décembre dernier, jour de son adoption à l’Assemblée Nationale. Si la part réservée au ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader), a connu une augmentation en évoluant de 95,5 milliards de francs Cfa en 2013 à 98,3 milliards de francs Cfa en 2014, soit une croissance de 3 milliards de Francs Cfa, elle reste insuffisante, pour l’Union Africaine.

Champs de maïs-2

Il fait des envieux en se hissant au rang des top dix des ministères dont les budgets sont les plus costauds. Pour autant, avec ses 98,3 milliards de Francs Cfa (soit environ 3 % ) majestueusement taillés sur le budget national 2014 qui se chiffre en recettes et en dépenses à 3312 milliards de Francs Cfa, le Minader est encore loin, et très loin des 10% recommandés aux Etats Africains par l’Union Africaine. Ce, à travers le NEPAD (Nouveau Partenariat pour la Planification et la Coordination du Développement de l’Afrique) et son programme dénommé PDDAA (Programme Détaillé pour le Développement de l’Agriculture en Afrique).

Pire, près de la moitié (exactement 41 milliards de francs Cfa) de l’enveloppe budgétaire du Minader est consacrée au fonctionnement de cette administration en charge de l’agriculture et du développement rural. Le reste (59 milliards) seulement va à l’investissement. Ce qui ne signifie pas forcément le financement direct des projets agricoles, tel que souhaité à l’Union Africaine.

 

On se souvient pourtant que, lors de la signature du Pacte pour la mise en œuvre au Cameroun du PDDAA, le 17 juillet 2013 à Yaoundé, soit dix ans après le lancement de ce programme, les autorités camerounaises se sont engagées à respecter les consignes de cet ambitieux programme.

 

En effet, reconnaissant l’importance d’un secteur agricole puissant pour la croissance économique et la réduction de la pauvreté, les Chefs d’États et de gouvernements de l’Union Africaine s’étaient engagés, lors du lancement du PDDAA dans la capitale Mozambicaine en 2003, à allouer 10% de leurs ressources budgétaires nationales à l’agriculture à l’horizon 2008 et à relever d’au moins 6 % leur productivité agricole chaque année. Cet engagement devait remettre les pays africains en selle afin de réaliser le premier Objectif du millénaire pour le développement, à savoir réduire de moitié la pauvreté et la faim d’ici 2015.

 

Exploitations familiales

Pire, près de la moitié (exactement 41 milliards de francs Cfa) de l’enveloppe budgétaire du Minader est consacrée au fonctionnement de cette administration en charge de l’agriculture et du développement rural. Le reste (59 milliards) seulement va à l’investissement. Ce qui ne signifie pas forcément le financement direct des projets agricoles, tel que souhaité à l’Union Africaine.

 

On se souvient pourtant que, lors de la signature du Pacte pour la mise en œuvre au Cameroun du PDDAA, le 17 juillet 2013 à Yaoundé, soit dix ans après le lancement de ce programme, les autorités camerounaises se sont engagées à respecter les consignes de cet ambitieux programme.

 

En effet, reconnaissant l’importance d’un secteur agricole puissant pour la croissance économique et la réduction de la pauvreté, les Chefs d’États et de gouvernements de l’Union Africaine s’étaient engagés, lors du lancement du PDDAA dans la capitale Mozambicaine en 2003, à allouer 10% de leurs ressources budgétaires nationales à l’agriculture à l’horizon 2008 et à relever d’au moins 6 % leur productivité agricole chaque année. Cet engagement devait remettre les pays africains en selle afin de réaliser le premier Objectif du millénaire pour le développement, à savoir réduire de moitié la pauvreté et la faim d’ici 2015.

la suite en suivant ce lien : http://marienoelleguichi.blogspot.com/2013/12/agriculture-le-cameroun-viole-ses.html

Par Marie-Noëlle Guichi


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