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CEDEAO : L’éducation, un outil de développement des communautés


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 La commissaire chargée du Développement humain et du Genre de la CEDEAO, Dr Adrienne Diop, a vanté les vertus de l’éducation, la présentant comme un véritable outil d’amélioration du bien-être général de l’individu et du développement socioéconomique des communautés.

 

Ph: Dr - Dr Adrienne Diop, la commissaire chargée du Développement humain et du Genre de la CEDEAO

Ph: Dr – Dr Adrienne Diop, la commissaire chargée du Développement humain et du Genre de la CEDEAO

Dans son discours à l’occasion de l’ouverture, ce lundi 2 décembre 2013 à Banjul, d’une réunion d’experts en éducation et en formation provenant des différents Etats membres de la CEDEAO, Dr Diop s’est livrée à un véritable plaidoyer en faveur d’un enseignement de qualité dans la sous-région.

 

Toute avancée réalisée en matière de gouvernance, de prévention et de résolution des conflits, de concurrence, de santé, d’accès à l’éducation et à la formation, d’emploi rémunéré, de création de richesse, d’accélération de la réduction de la pauvreté et d’émancipation sociale est liée aux progrès réalisés en matière d’éducation et de formation, a-t-elle indiqué.

 

Dans ce discours lu en son nom par le Pr Abdoulaye Maga, directeur de l’éducation, de la culture, des sciences et de la technologie à la Commission de la CEDEAO, la commissaire a souligné que l’éducation constitue généralement le meilleur antidote contre la délinquance juvénile, l’agitation des jeunes, la création de groupes criminels et l’utilisation des jeunes comme des outils par des seigneurs de guerre et autres groupes véreux.

 

Cette rencontre d’experts, qui se poursuivra jusqu’au 6 décembre dans la capitale gambienne, vise à trouver les voies et moyens d’outiller les différents acteurs et partenaires à mieux aborder les défis auxquels est confronté le secteur de l’éducation en Afrique de l’Ouest.

 

Elle se penchera sur les récents efforts déployés par la Commission de la CEDEAO ainsi que sur les recommandations et défis qui requièrent l’attention des parties prenantes pour un impact significatif dans le secteur de l’éducation avant le terme des objectifs de l’Education pour tous, les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et le plan d’action pour la deuxième Décennie de l’éducation pour l’Afrique en 2015.

 

Les objectifs spécifiques de la réunion portent sur l’évaluation des efforts régionaux, des défis et perspectives identifiés lors des consultations de la CEDEAO dans certains domaines prioritaires en la matière et la validation des différentes recommandations issues des réunions techniques et études dans certains domaines d’intervention.

 

L’ouverture de la rencontre a été présidée par le secrétaire général du ministère gambien de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et des Sciences et Technologies, Dr Cherno Omar Barry, qui, dans son allocution d’ouverture, a insisté sur les nombreuses initiatives antérieures comme les sessions ministérielles (Dakar, septembre 2002 ; Accra, janvier 2004 ; Abuja, mars 2009 et Abuja, octobre 2012), les réunions techniques, études, enquêtes et sessions de renforcement de capacités organisées dans le domaine de l’éducation.

 

Il a passé en revue les différentes réalisations de la Gambie en matière d’éducation et de formation et salué la CEDEAO pour son engagement sans faille dans ces différents domaines, un engagement qui, comme l’avait préalablement énoncé le Pr Maga, vise à amener l’éducation à contribuer de façon significative à la réalisation de la Vision 2020 de la Communauté, à savoir passer d’une CEDEAO des Etats à une CEDEAO des peuples.

 

Auparavant, la coordonnatrice du Centre international pour l’éduction des filles et des femmes en Afrique (Cieffa), Mme Yvette Dembélé, le représentant de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA), Dr Mohamed Diarra, et le recteur de l’Université de Gambie, Pr MuhammadouKah, avaient vanté l’importance des thèmes à l’ordre du jour de la réunion de Banjul.

 

Ces thèmes portent sur l’échange d’informations et d’idées novatrices pouvant être vulgarisées dans la région; l’identification des partenaires clés qui pourraient collaborer avec la CEDEAO et les Etats membres pour la mise en œuvre des domaines prioritaires ainsi que la proposition de modalités pour une mise en œuvre plus efficace des programmes d’éducation, notamment.

 

L’identification et la résolution des problèmes de politique et de pratique susceptibles de faciliter la mise en œuvre des programmes d’éducation dans les Etats membres font aussi partie des objectifs spécifiques de cette rencontre d’experts, qui prépare la cinquième réunion des ministres de la CEDEAO chargés de l’Education et de la Formation.

 

Les ministres, dont la conférence se tiendra à une date ultérieure, se pencheront sur le rapport des experts et sur plusieurs points saillants parmi lesquels l’éducation préventive au VIH/sida. En effet, compte tenu de l’impact dévastateur de cette maladie dans le secteur de l’éducation, le programme est destiné à servir de «vaccin social» contre la pandémie à travers l’éducation préventive.

 

D’autres domaines prioritaires identifiés par la CEDEAO concernent la promotion de l’éducation des filles, l’éducation et la formation technique et professionnelle, la promotion de l’enseignement des sciences et de la technologie, la formation des enseignants par le biais des nouvelles technologies ainsi que le Système d’information sur la gestion de l’éducation (SIGE).

 

L’enseignement supérieur, les curricula et le matériel pédagogique et didactique, la qualité dans toutes ses ramifications et le développement de la petite enfance font aussi partie de ces priorités régionales et continentales qui sont en accord avec le Protocole de la CEDEAO sur l’éducation et la formation ainsi que la Convention sur l’équivalence des diplômes. (ECOWAS)


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