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REBELLION TOUAREGUE : Le MNLA veut reprendre la guerre


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La rébellion touarègue a annoncé vendredi 29 novembre, qu’elle allait reprendre la guerre contre l’armée malienne. À l’origine de la déclaration, les « exactions » qu’auraient commis la veille des militaires à l’aéroport de Kidal, qui ont fait un mort et cinq blessés civils, selon le MNLA.

Rebellion touareg-MNLA

« Là où on trouvera l’armée malienne, on lancera l’assaut sur elle, a déclaré à l’AFP Mahamadou Djeri Maïga, vice-président du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Ce sera automatique. Les mises en garde sont terminées. » « Ce qui s’est passée [jeudi] est une déclaration de guerre. Nous allons leur livrer cette guerre », a-t-il affirmé.

Jeudi, quelques centaines de manifestants avaient pénétré dans l’aéroport de Kidal (nord-est du pays), poussant le Premier ministre malien Oumar Tatam Ly, qui devait s’y poser, à faire demi-tour. D’après certains protestataires, les militaires maliens auraient ouvert le feu.

Selon le MNLA, les tirs « à balles réelles », « sur des femmes et des enfants qui manifestaient pacifiquement », ont fait un mort et cinq blessés, dont une femme dans un état critique. Pour le gouvernement malien, ses troupes, « prises à partie par des éléments incontrôlés », ont procédé à des « tirs de sommation » après avoir essuyé « des jets de pierre et des tirs d’armes ».

Les forces de l’Azawad (comme les touaregs nomment les territoires nord du Mali) « feront payer à l’armée malienne son irresponsabilité après son forfait » de jeudi, a lancé Mahamadou Djeri Maïga. « On ne parle plus de cantonnement. Maintenant que le feu est ouvert, on verra qui est qui. Partout où on a des troupes sur le territoire de l’Azawad, on les appellera à se mobiliser », a-t-il poursuivi, accusant les autorités maliennes de « violer les accords de Ouagadougou (…) malgré les assises et autres cadres de discussion ».

Après 18 mois de crise politico-militaire, les mouvements rebelles touarègues avaient signé le 18 juin à Ouagadougou un accord de paix avec Bamako visant à permettre l’organisation de la présidentielle du 28 juillet à Kidal, ville sous contrôle des groupes armés, après l’intervention française qui a chassé du nord du Mali les groupes jihadistes alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).


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