Flash Infos:

Café : La production du café au Cameroun chute de plus de 40% au cours de la campagne 2012-2013


1 321 Vues

 Selon des sources autorisées, aussi bien au ministère du Commerce qu’au Conseil interprofessionnel du cacao et du Café (CICC), la production du café au cours de la campagne 2012-2013 qui est en train de s’achever, atteint à peine 25 000 tonnes, arabica et robusta confondus. Pourtant, cette production a culminé à 45 000 tonnes au cours de la campagne 2011-2012, ce qui laisse ressortir cette année une baisse de la production de près de 20 000 tonnes, soit plus de 40%.

PH: DR - Cette embellie dans la rémunération est la conséquence des efforts conjugués

PH: DR – Cette embellie dans la rémunération est la conséquence des efforts conjugués

Une source contactée par l’agence Ecofin au CICC indique que les prévisions pour la nouvelle campagne 2013-2014, qui a en principe débuté le 1er octobre 2013 selon le calendrier international, ne sont pas bonnes non plus. Notre source explique par ailleurs cette baisse drastique de la production du café au Cameroun par les aléas climatiques et le désintérêt des producteurs, découragés par des prix de vente, moins alléchants que ceux du cacao, par exemple.

Mais au-delà de ces deux paramètres, certains experts de la filière café camerounaise relèvent plutôt des problèmes structurels. Par exemple, apprend-on, les grandes coopératives de producteurs, qui fonctionnent « comme de véritables entreprises », captent d’importants financements, qui seraient « engloutis dans le fonctionnement quotidien de ces structures, au détriment de l’investissement en faveur des producteurs de café ».

Par ailleurs, apprend-on, la mise à disposition des appuis aux producteurs de café, produit qui a la particularité de consommer beaucoup d’engrais, est très peu coordonnée. «Vous avez des appuis sous forme d’engrais, d’autre sous la forme de semences, de matériel agricole, de pesticides, etc. Mais personne ne s’assure que celui qui a reçu les engrais est le même qui a reçu les plants, que les pesticides ont également été mis à sa disposition et vice versa. C’est la raison pour laquelle nous devons nous acheminer vers des appuis sous la forme de package. C’est ce qui se passe partout ailleurs», explique une source autorisée. (Agence Ecofin)


Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'une étoile *

*

Revenir en haut de la page