Le groupe italien ENI, présent en Afrique depuis les années 1960, serait menacé de « résiliation de contrat » au Togo où ses recherches dans l’offshore auraient conclu à des « quantités considérables de pétrole qui dépasseraient de loin celles du Ghana », croit savoir le quotidien togolais Liberté.
« On annonce une production de 30 000 barils par jour », a précisé ce quotidien qui rapporte que la fameuse découverte a suscité, dans l’entourage de l’Exécutif togolais, des réclamations de commissions avant le début de l’exploitation du gisement découvert. Selon Liberté, ENI aurait rejeté lesdites propositions « arguant qu’il fallait faire les choses dans la transparence pour ne pas être réprimandés par les Américains qui suivent de près leurs travaux ».
Ce qui a valu la menace sur le contrat du pétrolier italien qui, en revanche, exigerait « le remboursement de tous les frais » engagés dans les recherches avant son retrait du Togo. « Ce à quoi se serait opposé le gouvernement qui n’entend plus poursuivre l’aventure avec ENI. Actuellement, le divorce serait consommé entre le gouvernement togolais et la société italienne », conclut Liberté.
L’information est à prendre avec précaution. Il y a peu, le même quotidien avait, sur la base d’un document officiel américain, fait état de ce que le Togo avait exporté du pétrole brut vers les Etats-Unis. L’information avait suscité à la fois une réaction d’indignation du gouvernement togolais et de l’ambassade des USA au Togo. (Agence Ecofin)