Un atelier régional se penche depuis mardi dernier sur ces préoccupations. Acteurs politiques, universitaires de plusieurs Etats de l’Afrique de l’Ouest prennent part à ce colloque sur la révision constitutionnelle. Une initiative de l’Association de droit constitutionnel avec le soutien de la Fondation Hans Seidel et de l’Institut IDA.
Le débat a été très houleux entre Acteurs politiques et Universitaires même si le sujet à l’ordre du jour ne manque pas de pertinence et de gravité. Les réformes constitutionnelles dans une Afrique occidentale touchée par le virus de la révision.
« Presque toute l’Afrique révise, réforme ses constitutions » note le constitutionnaliste, Joël Aïvo, président de l’Association béninoise de Droit constitutionnel. Pour le président de la Cour constitutionnel du Bénin, le danger dont il faut se méfier réside dans une révision opportuniste des lois des Etats d’Afrique avertit le Prof Théodore Holo.
« Cette tentative des pères fondateurs mettent en péril la stabilité des institutions et la légitimité des gouvernants. Je ne veux surtout pas accréditer à l’idée que la constitution doit toujours rester figée ».
Les réformes constitutionnelles actuellement en cours au Bénin, sont loin de porter atteinte à la démocratie béninoise rassure le ministre actuel de la Justice, Joseph Djogbénou. « (…) la révision inspirée de la constitution béninoise sera bientôt enclenchée, apportera les solutions les plus appropriées aux difficultés qui sont les nôtres ». Contenus, procédures, défis et conséquences des révisions constitutionnelles en Afrique de l’Ouest. Cinq panels permettront d’analyser ces différents thèmes.
La rédaction