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1ère Edition de la Grande compétition des Meilleurs Plans d’affaires pour les Start-ups « GET IN THE RING  » du Bénin : Mme Mabel ADEKAMBI, représentera le Bénin aux start-ups du Singapour


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La salle Vivo du Marina Hôtel a abrité ce vendredi 31 Mars, un événement spécial sur l’entreprenariat : une grande compétition de présentation des plans d’affaires de jeunes béninois. L’exercice aussi intéressant que formateur  a permis aux huit finalistes du start-ups innovants de s’évaluer sur le ring devant un jury avisé d’où le titre du GET IN THE RING. Pour cette première édition, Mme Mabel Adékambi décroche son ticket pour Singapour qui rassemblera des centaines de starts-ups en Mai prochain.

Ph: Polycarpe Toviho: M. Akim Adjibi, président de l’Association IDEE, promoteur de l’événement "Get in the ring"

Ph: Polycarpe Toviho: M. Akim Adjibi, président de l’Association IDEE, promoteur de l’événement « Get in the ring »

GET IN THE RING est une initiative hollandaise qui a pris corps dans plus de 100 pays du monde. La première édition version francophone au Bénin est portée par l’Association IDEE (Intégration, Diversification Economique et Entreprenariat), l’organisateur de la soirée qui a consacré la phase finale de cette grande compétition.

Retenir le meilleur entrepreneur qui va représenter le Bénin aux côtés des start-ups du monde entier ; C’est à cet exercice que se sont donnés le jury de cette soirée qui s’est déroulée en trois phases : Présentation des six (06 candidats malheureux) ; Présentation des plans d’affaires des huit finalistes retenus et la phase de Ring-Master où les finalistes s’éliminent à travers leurs speech, leur dynamisme et leur motivation. En effet, l’objectif de GET IN THE RING est de mettre en contact les start-ups innovants avec les investisseurs et partenaires potentiels. 

Les membres du jury (de gauche à droite) Modeste Kérékou (DG/ FNPEEJ), Alexis Darboux (DG/Fondation Paul Darboux), Mme Nelly Sallah (Resp Blue Zone), Arouna  Bio (Coris Bank), Christian Lagnidé (DG/LC2 Nassuba). (Crédit: Polycarpe Toviho)

Les membres du jury (de gauche à droite) Modeste Kérékou (DG/ FNPEEJ), Alexis Darboux (DG/Fondation Paul Darboux), Mme Nelly Sallah (Resp Blue Zone), Arouna Bio (Coris Bank), Christian Lagnidé (DG/LC2 Nassuba). (Crédit: Polycarpe Toviho)

M. Akim Adjibi, président de l’Association IDEE – qui a eu l’idée de faire participer le Bénin à cet événement, explique : « Huit ans déjà que cette activité existe et se déroule à travers le monde. Mais ce n’est qu’en 2016 que l’Afrique francophone a eu l’opportunité de l’organiser car il faut le dire, cette compétition se déroule en anglais. Donc après Nice en France (en anglais), Brazzaville (Congo) a abrité la toute première édition francophone, ensuite Abidjan (Côte-d’Ivoire) et c’est Cotonou qui vient de faire aussi la merveilleuse expérience de cette compétition ».

«Nous africains francophones avons pesé de tout notre poids pour que cette compétition qui se passe en anglais ait pu se dérouler dans un pays francophone en français. C’est donc moi, qui ai demandé à la Fondation d’organiser la compétition en français, parce qu’on est francophone et on n’est pas bête pour autant et on a beaucoup d’initiatives ».

Une vue partielle des finalistes de la première édition du Concours des Plans d’affaires -Crédit: P.T.)

Une vue partielle des finalistes de la première édition du Concours des Plans d’affaires -Crédit: P.T.)

Au titre des difficultés qui entravent la volonté des jeunes à participer aux compétitions, M. Adjibi note : l’enregistrement au GUF (des entreprises non formalisées) ; la pression fiscale (qui étouffe les facteurs clés de réussite) et la protection intellectuelle des innovations.

Si le DG/Coris Bank, apprécie l’événement comme une première et qui permet de mettre la lumière sur l’entrepreneur qui recherche ce genre de cadre pour exprimer leur talent et exposer leurs idées ; le DG/FNPEEJ, Modeste Kérékou va plus loin dans son speech.

« C’est la première fois au Bénin, qu’une compétition de haut niveau du plan d’affaires oppose les jeunes start-upeurs innovants, le FNPEEJ ne pourrait pas manquer une telle occasion. Nous qui sommes une institution étatique ayant pour vocation de soutenir et d’accompagner l’entreprenariat des jeunes » a-t-il déclaré.

En encourageant les huit finalistes, il renouvelle l’engagement de son institution à les accompagner : « Il y aura qu’une seule personne à Singapour mais les sept (07) autres, si tel est votre désir, le FNPEEJ est là pour vous accompagner et pour financer vos plans d’affaires » promet-il.

(Ci-contre) Mme Mabel Adékambi, promotrice des liqueurs Kim of Soto, sacrée Meilleure start-ups de la première édition du "Get in the ring" francophone du Bénin avec M. Servais Adjovi, DC/MEF.

(Ci-contre) Mme Mabel Adékambi, promotrice des liqueurs Kim of Soto, sacrée Meilleure start-ups de la première édition du « Get in the ring » francophone du Bénin avec M. Servais Adjovi, DC/MEF.

M. Servais Adjovi, DC/MEF, représentant du Ministre se réjoui quant à lui, de la tenue de cette compétition au Bénin, pour trois raisons : la première relative à la jeunesse qui doit garder la foi en l’avenir meilleur, fait d’ambition, de courage, d’innovation et d’audace ; la deuxième, cette activité cadre avec l’ambition du gouvernement de faire du secteur privé, le vecteur de la création de ri

chesse et d’emploi et enfin, la nette adéquation de l’événement avec le PAG qui vise la transformation structurelle de l’économie béninoise.

De véritable pugilat verbal

Ils étaient 23 entreprises à la ligne départ, mais seules 14 sont régulièrement présentées pour la phase du coaching. Des 14 start-ups, 08 dont 4 femmes sont arrivés à la phase finale : une parité parfaite. Chaque candidat a défendu son projet sur la vitesse d’un chrono. Des quatre demi-finalistes dégagés (2 femmes et 2 hommes) sur différents projets et secteurs, deux start-ups se retrouvent à la finale (un homme et une femme) défendant alors deux projets qui relèvent de la gastronomie et de l’agroalimentaire.

Sous le format d’un combat, Mme Mabel Adékambi (finaliste) de liqueurs Kim of Soto attaque son challengeur Soulé Kabirou (finaliste d’agroalimentaire) sur son produit, l’huile de tournesol. Selon elle, cette huile voyage déjà à travers le monde tandis que le Sodabi ne voyage pas encore : «Si on peut retrouver le Sodabi (Kim Soto) sur toutes les tables du monde entier, on parlera ainsi du Bénin partout » a-t-elle assené dans ce pugilat verbal.

Le jury ayant assisté à toutes ses démonstrations a fini par délibérer. Très ovationnée, Mme Adékambi est sacrée gagnante de cette compétition. Elle représentera le Bénin au prochain GET IN THE RING qui se déroulera à Singapour en Mai 2017.

 

Aline ASSANKPON


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