Pollution de l’Environnement : Des mesures coercitives de pollueur-payeur mises en œuvre à partir du 7 Novembre 2016

Pendant que la 22^ème Conférence sur les changements climatiques (COP22) ouvre ses travaux ce jour, lundi 07 Novembre à Marrakech au Maroc ; le Bénin lance pour sa part, la phase de l’application stricte du principe : « Pollueur payeur ».

 Selon le directeur général de l’Environnement, le principe du pollueur-payeur ne date pas d’aujourd’hui mais depuis 1999. Et la loi sur la qualité de l’air date de 2001. « C’est pour vous dire que ce n’est pas une nouvelle réforme du ministère du cadre de vie de développement durable. Sauf que, il y a quelques années, nous avons continué par sensibiliser. Mais à la date du 07 novembre, nous allons passer à la vitesse supérieure ; c’est-à-dire prendre les mesures coercitives ».

 Pendant que certains usagers applaudissent l’initiative, d’autres par contre estiment qu’il faut poursuivre les séances d’information et de sensibilisation.

En effet, la pollution influence l’expérience de vie de nombreuses personnes surtout dans les grandes villes béninoises comme Cotonou, Porto-Novo, Parakou. De l’avis du DG Environnement les conducteurs de Taxi-moto (appelés Zémidjan) ont une durée de vie très réduite, de même que les bonnes dames et tous ceux qui vendent aux abords des voies et même ceux qui sont au niveau des postes de péages sont également exposés à la pollution.

« La problématique est que, des particules lorsqu’elles sont très fines, vont se loger dans l’arborescence pulmonaire. Il faut systématiquement intervenir ». Cette intervention ne serait efficace grâce la qualité des carburants servis.

Au niveau régional, la Cedeao a pris des mesures pour qu’à partir de 2015 ; pour que les Etats membres passent en termes de carburant en ce qui concerne le souffre à l’essence PPM ; pour ce qui concerne le Gaz-oil, le Bénin est déjà passé à l’essence sans plomb. « Actuellement nous sommes là, en train de travailler sur les textes ».

 

L’application du principe aux gros bonnets suscite des interrogations. «Si nous commençons par faire une distinction au niveau de nos concitoyens, ce sera un échec. Et donc, pour ne pas aller à l’échec, tous ceux qui ont des véhicules vont se faire contrôler tout simplement que ce soit poids léger ou poids lourds » exhorte le DG Environnement.

 

A cet effet, il faut rappeler que 15 garages sont agréés pour faire le contrôle anti-pollution sur toute l’étendue du territoire national, au total, 14 concentrés dans la ville de Cotonou et ses environs pour le démarrage de l’opération.

 

La rédaction