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L’Afrique du Sud occupe le 2ème rang mondial dans le domaine des inégalités de revenus


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 L’Afrique du Sud est le deuxième pays le plus inégalitaire au monde en ce qui concerne les revenus de la population, derrière Haïti, selon un rapport publié le 25 mai par le cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG).  Plus de 50% des Sud-Africains vivent en effet sous le seuil de pauvreté.

Afrique du SudAvec un PIB annuel de 366 milliards de dollars en 2013 selon la Banque mondiale, le pays est pourtant la 2ème puissance d’Afrique, et la 34ème au monde. BCG explique ce phénomène  par la faible conversion de la richesse produite en bien-être pour les habitants. Le cabinet de conseil place l’Afrique du Sud à la 138ème place sur 149 pays dans l’indicateur Seda qui mesure ce degré de conversion de la richesse, en s’intéressant en particulier aux salaires, à la stabilité économique, l’égalité salariale, l’éducation et l’emploi.

En 2013, le taux chômage s’élevait à 25% en Afrique du Sud, contre 7 à 13% pour les pays au développement équivalent (Colombie, Pérou, Egypte, Indonésie…). Pour les titulaires d’un diplôme universitaire, le taux de chômage se situe entre 2% et 5% seulement. Pour ceux qui n’ont pas l’équivalent du baccalauréat, ce taux est situé entre 40% et 70%.

D’autre part, l’Afrique du Sud se place à la dernière position (144ème) en termes de qualité d’éducation en sciences et mathématiques, dans le dernier rapport du World Economic Forum. Six professeurs sur dix n’ont pas le niveau requis en mathématiques dans l’enseignement primaire, selon BCG.

Le cabinet rappelle, dans ce cadre, qu’un plan de développement national, lancé en 2014 par le gouvernement sud africain, vise à faire passer le chômage à 14% en 2020, en réformant le marché du travail et en augmentant la qualité et la quantité des enseignants entre autres.

Réélu  en mai 2014 pour un nouveau mandat de cinq ans, le président Jacob Zuma, membre du congrès national African (ANC), parti au pouvoir depuis la fin de l’apartheid,  avait promis une transformation «socio-économique» radicale du pays. (Agence Ecofin)


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