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Sansté / Arthrose : les médicaments contre la douleur


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 Médicaments, infiltrations, prothèses, kiné… Pour calmer la douleur, l’arsenal thérapeutique déploie des solutions à chaque stade de la maladie.

Arthrose

Les antalgiques contre les douleurs faibles à modérées

Le paracétamol


Hors poussées inflammatoires, la molécule de palier 1 (Dafalgan®, Efferalgan®) présente un bon rapport efficacité/risque si la dose maximale de 3 g/jour pour les plus de 70 ans (jusqu’à 4 g avant) est respectée. Au-delà, il y a risque de toxicité hépatique, d’où l’importance de ne jamais cumuler d’autres médicaments contenant du paracétamol.

– Le tramadol

Antalgique de palier 2 contenant de la codéine, il prend la relève du paracétamol mais peut provoquer nausées et vertiges. Dans ce cas, il faut se tourner vers des médicaments à base d’opium et de caféine (Lamaline®), moins forts mais sans ce type d’effets secondaires.

– Les morphiniques

Plus rarement utilisés, ces dérivés de la morphine, en patchs ou en comprimés, forment le palier 3 des antalgiques. Rapidement efficaces mais susceptibles d’induire somnolence et constipation, leur prescription, renouvelable, est limitée à vingt-huit jours.

Les AINS soulagent les poussées inflammatoires

 

Les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) soulagent les poussées inflammatoires mais en première intention, ils relaient les antalgiques lors des poussées douloureuses. En raison de leurs effets secondaires chez les plus âgés (risque d’insuffisance rénale, d’hémorragies gastriques, d’hypertension artérielle, d’AVC), ils sont toujours prescrits sur de courtes périodes (5-6 jours), aux doses les plus faibles possibles.

Il est parfois nécessaire de les associer à des protecteurs de l’estomac et impératif de ne pas cumuler avec d’autres AINS en vente libre (aspirine, Advil®). Ceci, pour ne pas risquer la surdose.

Les topiques agissent facilement et localement

Crèmes anti-inflammatoires et gels à la capsaïcine (antalgique) offrent une action rapide et localisée sans effets secondaires (sauf éventuelle réaction allergique) car seule une infime quantité du produit passe dans le sang.

Ils permettent de limiter la prise d’AINS en soulageant facilement les douleurs arthrosiques des doigts, du genou, de l’épaule. Moins appropriés aux articulations profondes, comme la hanche.

 

Les anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente (AASAL)

Glucosamine, chondroïtine sulfate, insaponifiables d’avocats et de soja: ces traitements peuvent légèrement ralentir la destruction du cartilage. Ils ont donc un effet symptomatique sur la douleur et la qualité de vie. Le résultat doit être probant au bout de quatre à six mois. 

Les AASAL sont sans effets secondaires, sauf Art50® (diacéréine) qui provoque des troubles digestifs. Ces traitements risquent un déremboursement total (actuellement 15 %) car leurs effets sont jugés trop minimes par les autorités de santé. (Notretemps.com)


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