« L’occasion qui se présente est celle de poursuivre une approche de grande envergure pour accélérer les progrès vers la protection sociale universelle, considérée comme essentielle à une plus grande résilience, à un travail décent et à la justice sociale en Afrique. Nous devons aux jeunes générations de tout mettre en œuvre pour faire de la protection sociale en Afrique une réalité pour tous en menant les actions décisives et concrètes présentées dans cette stratégie ».
La conférence intervient à un moment critique. La faible couverture en protection sociale en Afrique (17,4 %, contre une moyenne mondiale de 46,9 %) est associée à de faibles dépenses de protection sociale (3,8 % du produit intérieur brut, contre une moyenne mondiale de 12,9 %). Selon une analyse de l’Organisation internationale du Travail (OIT) qui tient compte de l’impact de la maladie à coronavirus (COVID-19), pour que les pays à faible revenu comblent les déficits de financement et atteignent les cibles 1.3 et 3.8 des objectifs de développement durable, ils devraient investir chaque année 15,9 % supplémentaires de leur produit intérieur brut (8,3 % pour les pays d’Afrique subsaharienne).