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L’Elaboration du Plan cadre des Nations Unies pour l’Aide au développement (UNDAF 2019-2023) : Pour une implication inclusive, « Ne laisser personne de côté »


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Ph: DR-: Le Vice-président du Représentant résident du Système des Nations-Unies, Adama Bocar SOKO et le représentant du Ministre d’Etat en charge de Développement, Zacharie Tassou SG du Ministère au présidium au lancement des travaux

Ph: DR-: Le Vice-président du Représentant résident du Système des Nations-Unies, Adama Bocar SOKO et le représentant du Ministre d’Etat en charge de Développement, Zacharie Tassou SG du Ministère au présidium au lancement des travaux

Les agents du Système des Nations Unies (SNU) au Bénin en partenariat avec le Ministère de Développement ont tenu une séance de concertation avec les Groupes vulnérables du Bénin en vue de les impliquer dans l’élaboration du Plan cadre technique des Nations Unies pour l’Aide au développement ; conformément à l’Agenda 2030 des Objectifs de Développement durable (ODD). L’objectif principal est d’engager une large concertation avec toutes les parties prenantes pour qu’elles se sentent impliquer dans ce processus.  C’était ce Mercredi 18 Avril 2018 à Ola Fitness Club de Gbèdjromèdé à Cotonou.

Aline ASSANKPON

Dans la perspective de bâtir un cadre de coopération cohérente pouvant permettre d’accompagner le Gouvernement dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des ODD, l’équipe pays du Système des Nations Unies (SNU), engagée dans le processus d’élaboration de son Plan cadre technique pour l’Aide au développement pour la période 2019-2023 a décidé d’impliquer toutes les couches vulnérables de la société à travers une séance de concertation.  Puisque le Plan cadre en cours d’exécution s’achève en 2018, il est donc nécessaire d’élaborer un nouveau plan pour les cinq prochaines années à venir.

L’objectif principal de cette séance de travail est de recueillir les aspirations des couches vulnérables qui ne sont parfois pas prises en compte dans la lutte contre la pauvreté sous toutes ses formes pour la construction d’une société pacifique, inclusive et résiliente en s’assurant de l’avenir de la planète et le bien-être des générations futures.

« Ne laisser personne de côté »

Pour y parvenir, les représentants des Organisations de la Société civile, des Associations de développement, des Associations des femmes et des jeunes, des personnes en situation d’handicap sous diverses formes sont conviés à cette séance d’échanges.  Selon le slogan de l’Agenda 2030, personne ne doit être laissée de côté.

En effet, le Plan cadre des Nations Unies pour l’Aide au développement au Bénin (UNDAF) est la réponse aux défis de développement conjointement identifiée par le Gouvernement béninois et les agents du SNU. « Cette séance de concertation se veut donc un espace d’échange et de partage sur la manière dont les Nations Unies doivent intégrer l’engagement « Ne laisser personne de côté » en action concrète sur le terrain. Cet engagement suppose la mise en œuvre des programmes de développement inclusif » a précisé le Vice-président du Représentant résident du Système des Nations-Unies, Adama Bocar SOKO.

« Cet objectif ne peut être atteint sans échange véritablement avec les personnes concernées dites vulnérables (…). Elle permettra d’analyser et de valider au niveau national un point exhaustif des aspirations de ces personnes pour une implication effective des acteurs concernés  dans l’élaboration du nouveau plan » a souligné pour sa part, le SG du ministère du Plan, Zacharie Tassou, représentant le Ministre d’Etat en charge de Développement.

Cette large concertation avec toutes les parties prenantes entraîne leur implication dans le processus. C’est en effet, une analyse approfondie, un instrument commun des Nations Unies qui analyse l’état actuel du développement national et identifie les problèmes clés de développement inclus dans les 17 ODD. Un travail qui renseigne sur différentes aspects de la vie sociale : l’élimination de la pauvreté, la réduction des inégalités, la promotion de la paix et de la sécurité, l’inclusion sociale, la promotion des droits humains et la préservation de l’environnement.

Les priorités stratégiques du Plan

De l’avis du Représentant du Coordonnateur du SNU, Aristide Djossou, trois priorités stratégiques se dégagent de ce travail : La promotion de la croissance économique inclusive forte et durable ; le renforcement du capital humain et la consolidation de la démocratie, de l’Etat de droit et la promotion de la bonne gouvernance.

Quant au Bilan commun pays (BCP), il permet non seulement une analyse des avantages comparatifs mais aussi d’identifier les personnes dites vulnérables. Il s’agit des personnes diplômés sans emplois ; des femmes en milieu rural ; des personnes vivants avec un handicap, des populations pauvres vivant dans les zones frontalières et rurales en particulier les femmes et les jeunes, des transgenres, des toxicomanes, des enfants placés (Vidomègon) ; des personnes privées de liberté et les personnes du troisième âge. Certes, la liste n’est pas exhaustive, puisque cette séance de concertation permettra  de la compléter en d’autres propositions.


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