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Les pays d’Afrique subsaharienne doivent assainir leurs politiques budgétaires, diversifier leurs économies et s’occuper de leurs populations les plus démunies. Ce sont, en effet, les trois piliers à prendre en compte pour que cette région de l’Afrique puisse espérer une croissance forte et répondre aux aspirations d’une population jeune et croissante, selon une publication du blog officiel du Fonds monétaire international (FMI).
, auteure du billet du blog. «Une partie des perspectives négatives reflète un manque d’ajustement politique adéquat dans la région.»
Selon les perspectives de croissance révisées en début de mois, l’institution financière prédit que les économies d’Afrique subsaharienne devraient progresser en moyenne de 2,6% en 2017, moins que le taux de croissance démographique de la région et largement en recul par rapport à leur niveau de l’ordre de 5 à 6% des deux dernières décennies.
Bien que certaines des raisons du ralentissement soient exogènes ou naturelles, notamment la chute des prix mondiaux des produits de base et la sécheresse, le manque de réponse gouvernementale adéquate aux problèmes économiques de la région représente du plomb dans l’aile pour les pays qui peinent à décoller sur le plan économique, indique Céline Allard, auteure du billet du blog. «Une partie des perspectives négatives reflète un manque d’ajustement politique adéquat dans la région.», a-t-elle déclaré.
Pour ce que l’on peut croire, les pays de l’Afrique subsaharienne devront mettre l’accent sur la réduction de la dette, l’assainissement de la politique budgétaire pour augmenter les revenus intérieurs et une plus grande flexibilité du taux de change. (Ecofin)
