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Le FMI met en garde les pays africains contre l’endettement lié au financement des projets d’infrastructures


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Le premier directeur général adjoint du Fonds monétaire international, David Lipton (photo), a appelé, le 9 mai, les pays africains à trouver le bon équilibre en ce qui concerne le financement des projets d’infrastructures pour éviter de tomber dans le piège de l’endettement excessif. «Les projets d’infrastructure peuvent être très bénéfiques pour la croissance s’ils sont bien choisis et réalisés de façon efficace», a déclaré M. Lipton en marge d’une visite au Kenya.

Ph/DR-: David Lipton, premier directeur général adjoint du Fonds monétaire international

Ph/DR-: David Lipton, premier directeur général adjoint du Fonds monétaire international

Cité par l’agence Bloomberg, le dirigeant du FMI a estimé que toute erreur ou défaillance en matière de choix et de financement des projets d’infrastructures pourraient aboutir à plus de dettes que de bénéfices. «De nombreux pays africains ont récemment surmonté le problème de la dette, et il est important de veiller à pas faire à nouveau face à ce problème», a-t-il dit. Et d’ajouter : «Je ne vois pas des pays où la situation est inquiétante en ce moment mais c’est un risque que les pays africains doivent éviter».

Plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, dont le Ghana et le Mozambique, ont demandé des programmes d’aide auprès du FMI ces derniers mois en raison notamment de la hausse des coûts d’emprunts sur les marchés internationaux. Les déficits budgétaires de la plupart de pays de la région se sont en effet creusés dans le sillage de la chute des cours des matières premières.

Le FMI avait décidé mi-avril de suspendre son aide au Mozambique, suite à la découverte de l’existence d’environ un milliard de dollars de dettes non intégrées dans les statistiques officielles. Une mission d’experts de l’institution basée à Washington qui devait se rendre à Maputo pour évaluer les comptes publics et donner leur feu vert au versement d’une nouvelle tranche de prêt, a été ainsi annulée. Depuis, les autorités mozambicaines reconnu leur faute et ont fourni au FMI de nouvelles données suite à une récente rencontre entre le Premier ministre Carlos Agostinho do Rosario et la directrice du FMI, Christine Lagarde. (Agence Ecofin) –


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