Au terme d’une séance tenue le lundi 30 décembre 2024 avec les acteurs de la filière soja et la Fédération Nationale des Unions Paysannes (FéNUPA) conduite par son président, Paul Sounon, le gouvernement a pris une série de mesures, notamment trois au profit des producteurs agricoles. C’est du moins, le point fait à un média de la place par le Président de la FéNUPA.
« Suite à une séance d’urgence tenue au ministère des finances ce matin, il a été retenu des mesures ci-après : La suspension de la délivrance des Bordereaux de livraison tenant lieu de fiche de convoyage, suspension de la taxe de 2kg par sac, la libre circulation des produits sur le territoire national. Toutefois les zones frontalières sont sous surveillance policière et douanière pour éviter la sortie frauduleuse des produits ». C’est la substance d’une déclaration en date du 30 décembre 2024 et signée du Président de la Fédération Nationale des Unions Paysannes (FéNUPA), Paul Sounon. Cette décision fait suite à des contestations portées par des citoyens qui voient un traitement disproportionné à l’égard de certains produits et pire, d’une zone géographique donnée.
La Fédération dans sa déclaration a félicité le gouvernement pour ce premier pas. Au fait, «… nous devons poursuivre le combat pour obtenir la suppression de toutes ces mesures », a exhorté la FéNUPA dans sa déclaration. Président de la Chambre d’agriculture, Hermann Djetta s’est lui aussi offusqué de ces décisions qui avaient ciblées le soja, le cajou…et s’est réjoui de l’équité rétablie. « Si vous transportez un changement de soja à l’intérieur du pays, vous êtes libre aujourd’hui de circuler comme celui qui transporte le maïs, le riz (…) Il n’y a pas de raison que les autres produits puissent circuler librement et que le soja ou les noix de cajou ne puissent pas circuler », a déclaré le président de la Chambre nationale d’agriculture. Si la politique du gouvernement est motivée par le souci d’approvisionnement de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), les producteurs semblent comprendre mais tiennent à ce que les règles de libre concurrence soient permises pour leur mieux être. Ils ont insisté entre autres sur « la libre vente des produits au plus offrant (c’est-à-dire à celui qui paie le mieux) à l’intérieur comme à l’extérieur ; la levée des barrières de granits et la fermeture des tranchées aux frontières pour la libre circulation des produits à l’extérieur