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Ph:DR: La stratégie repose sur quatre piliers : la gouvernance inclusive, la stabilité économique, l’inclusion sociale et la résilience environnementale.
Les ministres de la Sécurité de la CEDEAO ont adopté la stratégie régionale de résilience 2024-2050 pour l’Afrique de l’Ouest, marquant ainsi une étape importante dans la lutte contre les vulnérabilités, le renforcement de la résilience et les efforts de redressement. La stratégie repose sur quatre piliers : la gouvernance inclusive, la stabilité économique, l’inclusion sociale et la résilience environnementale. L’adoption de la stratégie marque le début d’un voyage transformateur pour l’Afrique de l’Ouest, qui renforcera l’unité régionale, atténuera les risques et créera un avenir plus sûr et durable.
Aline ASSANKPON
L’événement a rassemblé les parties prenantes, y compris les États membres, la société civile et les partenaires de développement, qui ont félicité la Commission de la CEDEAO pour son approche collaborative et inclusive. Des actions concrètes vont maintenant suivre pour mettre en œuvre cette feuille de route transformatrice.
Dans une démarche historique visant à remédier aux vulnérabilités et à renforcer les efforts de résilience et de redressement, les ministres des États membres de la CEDEAO ont validé et adopté la Stratégie régionale de résilience 2024-2050 pour l’Afrique de l’Ouest. La stratégie, finalisée lors d’une réunion ministérielle de haut niveau à Abidjan, est destinée à guider les efforts régionaux vers le développement durable et la stabilité à long terme.
La réunion a rassemblé des parties prenantes des États membres de la CEDEAO, des partenaires de développement, de la société civile et des communautés locales. Les participants ont salué la stratégie globale et inclusive de la Commission de la CEDEAO.
La stratégie régionale de résilience, une fois mise en œuvre, portera sur six domaines essentiels, à savoir la bonne gouvernance, la paix et la sécurité, la résilience macroéconomique, les moyens de subsistance durables, la protection sociale et la résilience, la sensibilité au genre et l’inclusion sociale, le changement climatique et la réduction des risques de catastrophe.
La stratégie privilégie une approche collaborative, intégrant des initiatives nationales et régionales pour créer un avenir plus sûr, plus inclusif et plus durable pour l’Afrique de l’Ouest, avec une feuille de route de mise en œuvre complète basée sur quatre piliers clés : la gouvernance inclusive, la stabilité économique, l’inclusion sociale et la résilience environnementale.
Le ministre de l’environnement, du développement durable et de la transition écologique de la République de Côte d’Ivoire, M. Jacques Konan ASSAHORÉ, dans son discours de clôture, a salué les efforts de collaboration des parties prenantes dans l’élaboration d’une stratégie globale visant à relever les défis critiques. Les experts ont travaillé intensément pendant trois jours pour affiner le document, qui a été analysé et adopté.
Les principaux domaines d’action sont la gestion des risques pour la stabilité financière, le contrôle coordonné de la dette et l’augmentation des recettes nationales. La stratégie met également l’accent sur le renforcement de la gestion des risques à différents niveaux institutionnels, l’intégration de la résilience au changement climatique dans les efforts de développement, la gestion durable des ressources, la promotion d’infrastructures et de villes résilientes, et la restauration des écosystèmes.
ASSAHORÉ a souligné l’importance de la collaboration régionale pour renforcer la résilience au changement climatique, partager les expériences et tirer parti d’une approche communautaire unifiée. Cet effort collectif vise à préparer les nations à faire face efficacement aux défis communs.
Fatou Sow SARR, Commissaire de la CEDEAO pour le développement humain et les affaires sociales, a présenté les plans de mise en œuvre de la stratégie, y compris l’élaboration d’un plan de coordination opérationnelle, la mobilisation des ressources et l’adaptation des initiatives continentales telles que le Programme africain de résilience urbaine (AURP) et le Système africain d’alerte précoce et d’action multirisques (AMHEWAS).
Gaël OLLIVIER, représentant résident adjoint du PNUD en Côte d’Ivoire, a salué l’ambition de la stratégie, soulignant la nécessité d’intégrer l’action climatique dans les plans de développement et de promouvoir des moyens de subsistance durables, la restauration des écosystèmes et le financement de la lutte contre le changement climatique. La Suède et le Danemark ont été particulièrement remerciés pour leur soutien dans le cadre du projet de résilience au Sahel et du programme de sécurité climatique du PNUD.
Le ministre des affaires humanitaires et de la réduction de la pauvreté de la République fédérale du Nigeria, le professeur Nentawe YILWATDA, et président de la réunion ministérielle, représenté par M. Abel O. ENITAN, secrétaire permanent du ministère, a souligné, dans son allocution d’ouverture, l’engagement collectif à relever les défis régionaux urgents, notamment le changement climatique, l’insécurité alimentaire et les effets persistants des conflits et des pandémies. « Cette stratégie reflète notre vision commune d’une Afrique de l’Ouest résiliente et souligne l’urgence de protéger les vies, les moyens de subsistance et des décennies de progrès », a-t-il déclaré.
L’adoption de la stratégie régionale de résilience 2024-2050 marque le début d’un voyage transformateur pour l’Afrique de l’Ouest. Des actions concrètes vont maintenant suivre pour renforcer l’unité régionale, atténuer les risques et créer des opportunités pour les générations futures.