Fin du délai de présentation des candidatures au poste de Directeur général de l’OMC
Le 9 novembre, l’Ambassadeur Novegien, Petter Ølberg, Président du Conseil général, a informé les Membres de l’OMC qu’aucune autre candidature au poste de Directeur général n’avait été reçue avant la date limite du 8 novembre et que la Directrice générale en exercice, Ngozi Okonjo-Iweala, était donc la seule candidate à ce poste.
Le directeur général, Mme Okonjo-Iweala, a confirmé sa volonté d’exercer un second mandat de quatre ans dans le cadre de cette fonction dans une lettre adressée au président le 16 septembre. Le 8 octobre, l’OMC a officiellement lancé le processus de nomination de son prochain directeur général, les membres ayant jusqu’au 8 novembre pour soumettre des candidatures.
La communication de l’ambassadeur Ølberg aux membres de l’OMC est disponible. Le président du Conseil général communiquera les prochaines étapes de ce processus dans les jours à venir. Le processus a été mené par le président du Conseil général conformément aux « Procédures de nomination des directeurs généraux » de l’OMC (WT/L/509). Le mandat actuel de la DG Okonjo-Iweala s’achève le 31 août 2025.
En effet, le 8 octobre 2024, l’OMC a formellement engagé le processus de désignation de son nouveau Directeur général. Le processus sera conduit par M. l’Ambassadeur Petter Ølberg (Norvège), Président du Conseil général, conformément aux “Procédures de désignation des Directeurs généraux” de l’OMC (WT/L/509).
Le 4 octobre, l’Ambassadeur Ølberg a publié une déclaration, indiquant que les Membres de l’OMC étaient favorables au démarrage du processus avant la date initialement prévue. Le processus de sélection respectera les procédures établies, dans le souci de garantir la transparence et l’inclusion et de servir au mieux les intérêts de l’Organisation.
Les Membres de l’OMC ont jusqu’au 8 novembre pour présenter des candidatures. Après la clôture des candidatures, les candidats auront trois mois, jusqu’au 8 février 2025, pour dialoguer avec les Membres et présenter leurs qualifications.
Les deux derniers mois du processus, jusqu’au 8 avril 2025, seront consacrés à un processus de consultations pour permettre au Conseil général de faire son choix.
La titulaire, la Directrice générale Ngozi Okonjo-Iweala, qui a pris ses fonctions en mars 2021, a confirmé son intention de demander le renouvellement de son mandat. Il est prévu que son mandat actuel s’achève le 31 août 2025.
A la tete de l’institution depuis mars 2021, le Directeur general de l’OMC, Dr Ngozi Okonjo-Iweala, la Nigériane de 70 ans a toutes les chances d’etre reconduite; puisqu’elle est la seule candidate a sa propre succession jusqu’a la fin du processus de designation.
Premiere femme, premiere africaine, a la tete de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Dr Okonjo-Iweala, reste déterminée à réformer l’institution dont le rôle dans le commerce mondial est indeniable dans un contexte de tensions géopolitiques et économiques croissantes.
Elle a ainsi confirmé sa candidature pour un second mandat le 16 septembre dernier, et a l’ouverture officielle d’enregistrement de candidature eventuelle, elle reste la seule en lice. Ce que l’Ambassadeur norvegien, Petter Ølberg, Président du Conseil général de l’OMC, a confirmé le 9 novembre :”qu’aucune candidature supplémentaire n’avait été reçue avant la date limite du 8 novembre, laissant Ngozi Okonjo-Iweala, en poste depuis 2021, comme unique candidate à sa propre succession”. Cette annonce, bien qu’attendue, confirme le soutien dont bénéficie Okonjo-Iweala parmi les membres de l’organisation.
Le groupe des pays africains lui avait officiellement demandé en juillet de briguer un second mandat. Sa réponse positive n’a pas tardé : en septembre, elle a formellement présenté sa candidature, actant ainsi sa volonté de continuer à diriger l’institution basée à Genève pour les quatre prochaines années.
Un parcours tres élogieux
Le parcours de Ngozi Okonjo-Iweala à la tête de l’OMC n’a pas été de tout repos. Prenant les rênes d’une OMC dans l’impasse, en 2021, notamment en raison des différends concernant le système de règlement des litiges, un blocage en grande partie attribué aux États-Unis, la nigériane, en dépit des obstacles, a réussi à redonner à l’institution un rôle clé dans les débats internationaux, notamment pendant la pandémie de Covid-19, où elle a œuvré pour faciliter l’accès aux vaccins. En juin 2022, elle a réussi à conclure des négociations vieilles de plus de deux décennies sur l’interdiction de certaines subventions à la pêche, une réalisation saluée au sein de l’organisation.
Économiste chevronnée, Ngozi Okonjo-Iweala, a ete elue directrice générale de l’Organisation Mondiale du Commerce, est une des femmes les plus puissantes du Nigeria a 66 ans. Née le 13 juin 1954, femme politique nigériane, Ngozi Okanjo-Iweala a effectué ses études supérieures aux États-Unis à l’université Harvard ainsi qu’au Massachusetts Institute of Technology. Très active sur la scène politique nigériane, elle fut deux fois ministre des Finances de son pays : De 2003-2006 sous le président Olusegun Obasanjo et de 2011-2015 sous Goodluck Jonathan et le portefeuille des Affaires etrangeres en deux mois ( juin- août 2006), avant d’etre sollicitee ailleurs pour d’autres competences.
En 1982, Ngozi Okandjo-Iweala fait ses débuts à la Banque Mondiale, où elle suit sur le terrain les projets financés par cet organisme puis devient secrétaire du conseil d’administration de la Banque à la demande de James Wolfensohn. Redevenue disponible en 2007 après des responsabilités politiques dans son pays, elle nommé Directrice Générale de la Banque Mondiale par Robert Zoellick, alors président de cette institution. En 2012, elle postule sans succes à la présidence de la même institution et c’est Jim Yong Kim qui fut nommé à son dépend.
Directrice Générale de l’OMC
En 2020, elle est candidate à la direction générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), en concurrence avec la Sud-Coréenne Yoo Myung-hee. Cette dernière se retire début 2021, et Ngozi Okonjo-Iweala est nommée directrice générale de l’organisation en février 2021. Devenant ainsi, la première femme et la première Africaine à diriger ce poste avec brio a Geneve en Suisse.