Des émissaires d’Abdourahamane Tiani se sont rendus du 24 au 25 juillet à Cotonou pour tenter d’aplanir les différends entre Niamey et Cotonou. Mais la menace sécuritaire dans le nord-ouest du Bénin pourrait retarder la réouverture des frontières, réclamée depuis plusieurs semaines par Patrice Talon.
« Les lignes commencent à bouger », s’est réjoui un opérateur économique nigérien qui vit à Cotonou depuis plusieurs décennies. Et pour cause : la rencontre qui a eu lieu au palais de la Marina, entre le chef de l’État béninois, Patrice Talon, et le général Mohamed Toumba, ministre d’État de l’Intérieur et de la Sécurité publique, dépêché par Abdourahamane Tiani, le président du Conseil national