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CoM-2021: Les pays africains doivent tirer parti de la ZLECAf pour stimuler le commerce numérique


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Ph/DR: Le numérique au service de la ZLECAf

La Commission économique pour l’Afrique (CEA) fait des progrès significatifs en aidant les pays africains à tirer parti de la Zone de libre-échange continentale  (ZLECAf,  en anglais AfCTA) pour stimuler le commerce numérique sur le continent. C’est la déclaration de Mme Daya Bragante, chef du groupe d’initiatives sous-régionale au Bureau sous-régional de l’Afrique de l’Est de la CEA (SRO-EA), ce jeudi 18 mars à la 39e session du Comité d’experts de la CEA de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et Développement économique.

Aline ASSANKPON

En effet, la présentation de Mme Daya Bragante, chef du groupe d’initiatives sous-régionale au Bureau sous-régional de l’Afrique de l’Est de la CEA (SRO-EA), a porté sur la mise en œuvre des résolutions de la 52e session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, et la réunion extraordinaire 2020 du Bureau de la Commission économique pour l’Afrique.

De son exposé, on retient que l’impact croissant de la numérisation montrait qu’il était urgent de continuer à développer les capacités des États membres afin que leurs économies puissent exploiter le commerce numérique pour encourager le développement économique à l’échelle du secteur.

« Avec la ZLECAf désormais opérationnelle, il était possible de poursuivre des stratégies régionales pour développer l’économie numérique de l’Afrique » a-t-elle déclaré en poursuivant : «La CEA soutient la Commission de l’Union africaine dans l’élaboration d’une stratégie numérique pour l’Afrique. La stratégie de transformation numérique continentale est conçue pour exploiter les avantages de la numérisation et soutenir la mise en œuvre de programmes de commerce numérique, d’identité numérique et d’économie numérique à l’appui de la ZLECAf », a indiqué Mme Bragante.

Selon elle, la CEA travaillait à la mise en place du programme Digital Earth Africa, destiné à fournir une plate-forme exceptionnelle adaptée aux besoins qui peut traduire plus de 50 ans d’images satellitaires d’observation de la Terre en informations et en aperçus sur les changements sur terre et sur mer en Afrique.

« Digital Earth Africa s’appuiera sur la technologie Data Cube pour fournir une structure et des outils uniques à l’échelle continentale qui démocratisent la capacité de traiter et d’analyser les données satellitaires en informations prêtes à l’emploi sur les conditions environnementales du continent, y compris l’érosion des sols et des côtes, l’agriculture , surveillance des forêts et des déserts, gestion de l’eau et changements dans les établissements humains, gestion des risques de catastrophe et autres processus » retient-on de son exposé.

Le Centre d’excellence pour l’identité numérique, le commerce et l’économie, créé en 2018, fournissait le soutien nécessaire aux États membres pour utiliser la numérisation comme catalyseur d’une croissance inclusive et durable en Afrique de l’avis de Mme Bragante.

« Le Centre encouragera l’harmonisation des normes entre les États membres, soutiendra l’élaboration de réglementations visant à garantir la sécurité et la promotion des investissements dans les infrastructures, et développera les capacités et les compétences des principales parties prenantes, y compris le secteur privé, afin qu’elles puissent saisir les opportunités. pour l’innovation et la création d’emplois que présente la numérisation » a-t-elle souligné en particulier.

En outre, le Centre cherchera à soutenir le soutien fourni par la CEA pour la création d’un marché commun numérique dans le cadre de la ZLECAf afin que les pays puissent profiter des opportunités et des avantages associés à l’économie numérique sur un marché continental.

En tant que l’un de ses principaux produits livrables, le Centre se concentre sur le développement de cadres stratégiques et juridiques pour une identité juridique harmonisée, basée sur un système d’enregistrement des faits d’état civil solide et rendue possible par la numérisation.

La présente conférence dont le thème s’articule sur  l’industrialisation durable de l’Afrique et de la diversification à l’ère du numérique dans le contexte du COVID-19, a réunit des experts techniques de toute l’Afrique.


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