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CoM-2021 : « L’accès équitable des vaccins est une condition plus que nécessaire pour notre salut à tous… » Message du ministre Algérien des finances


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Ph/DR: Aymen Benabderrahmane,ministre algérien des Finances

La 2ème session de la journée du 17 mars a enregistré plusieurs messages forts, notamment celui du Représentant du ministre Algérien des Finances. Trois messages clés résument son intervention : La perspective d’une reprise économique nationale ; l’accès équitable au vaccin et la viabilité de la dette pour les pays africains surtout à faible revenu.

Aline ASSANKPON

Salué pour tous les efforts fournis dans le cadre de la pandémie de la Covid-19, nul doute que la CEA a mené des actions énergiques  pour accompagner les pays dans le cadre de la riposte à la maladie. Pour preuve, des résultats en témoignent :  «Dernièrement nous assistons à un regard sur la reprise de la croissance économique qui a été souligné dans les perspectives économiques du FMI ou de la Banque africaine de développement et de certaines institutions».

Toutefois, il faut rester prudent par rapport à ces prévisions, même si les campagnes de vaccination ont débuté un peu partout dans le monde y compris l’Algérie un peu tôt cette année, des inquiétudes demeurent par rapport à la pandémie et par rapport à la nouvelle vague de contamination de nouveaux variants. « Les retombées risquent d’être malheureusement profondes et durables. En raison de l’inégalité de l’accès au vaccin, du rétrécissement des marges de manœuvres, de politiques économiques» a souligné le Représentant du ministre Algérien des finances.

L’un des principaux défis auxquels les différents pays africains doivent faire face, pour venir à bout de cette crise et pour que tous les efforts jusque-là déployés ne soient pas compromis, c’est la certitude de la maîtrise de l’évolution de la pandémie. A ce niveau, il invite la CEA à jouer encore d’avantage sa partition.

« Je pense que la première chose à faire est que la CEA a un important rôle à jouer en partenariat avec les Partenaires au développement. Il s’agit de procéder de une façon continue, à une révision de tous les scénarios  de reprises de l’activité économique parce que ça reste important pour le travail prospective que chaque pays doit mener en interne ».

Sur le plan national, ça a été dit, les gouvernements ont beaucoup fait en mesures d’urgence et de riposte économique et sociale. Ces mesures ont été malheureusement très coûteuses pour les finances publiques et pour la croissance. Certains pays ont enregistré des taux de récessions plus élevés. Il suggère que les actions soient orientées vers la relance de l’économie  en vue de garantir une croissance inclusive.

Et pour y parvenir, l’accès équitable des vaccins est une condition plus que nécessaire pour notre salut à tous. «J’insiste sur le rôle des multilatéraux qui doit être consolidé afin d’améliorer cet accès au vaccin pour tous les pays et surtout pour disposer le financement nécessaire pour leur acquisition ». A cet effet, il félicite déjà les différentes actions de l’Union africaine, dans le cadre de Covacs pour la mise en place d’une équipe pour assurer des quotas de doses de vaccins pour les pays africains.

Il annonce enfin, l’inquiétude qui plane sur la viabilité de la dette et qui risque d’être amplifiée malheureusement à cause de cette pandémie qui perdure. « Il faut faire en sorte que cette dette ne devient pas demain une crise financière qui va faire beaucoup de dégâts pour les pays en développement surtout à faibles revenus » indique-t-il.


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