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Femme entrepreneure, quel circuit faut-il emprunter pour y arriver ?


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Mme Françoise Assogba, actuelle Chef d’Arrondissement de Sey (Commune de Toffo)

Mme Françoise Assogba, actuelle Chef d’Arrondissement de Sey (Commune de Toffo)

Mme Françoise Assogba, actuelle Chef d’Arrondissement de Sey (Commune de Toffo), ancien député de la 6ème législature et ancien ministre lève un coin de voile sur le circuit gouvernemental.

Elles sont nombreuses, ces femmes qui ont la capacité de créer ou de repérer des opportunités à exploiter dans le domaine agricole ; des idées d’entreprendre trottent dans leur tête mais elles sont confrontées à d’énormes difficultés qui étouffent l’esprit entrepreneurial avant même sa naissance. La question est souvent remuée dans tous les sens ; elles se demandent comment devenir femme entrepreneure ?  Et quel circuit faut-il emprunter pour y arriver surtout au niveau étatique ?

« Le circuit au niveau de l’Etat, c’est l’ANPE (Agence nationale pour l’Emploi) ;  A ce niveau, des agents appelés coach vous accueillent et vous posez vos problèmes. Il faut commencer par tout ce que vous devez connaître : une formation en entreprenariat agricole. Ces agents sont là pour vous coacher et pour vous diriger vers les centres qui forment. Il y a le Centre Songhaï de Porto-Novo dupliqué sur toute l’étendue du territoire (à Kétou (Plateau), à Zangnanado (Zou), à Adjahonmey (Mono), à Savalou (Collines) et à Banikoara (Nord). De temps en temps, le Ministère du Plan organise ce genre de recrutement pour ces différents centres de formation et d’expérimentation » conseille Mme Françoise Assogba.

Une fois la formation acquise, la femme qui veut entreprendre, ne doit plus en principe, être confrontée aux problèmes de disponibilité des terres car conformément aux dispositions du Code foncier et domanial, il suffit de faire la demande au niveau des mairies pour que des terres non exploitées soient mises à leur disposition après une négociation avec les propriétaires de ses terres. « Désormais, les Maires au niveau  des communes ont été  instruits pour aider les jeunes à avoir des terres à travers des locations, emprunts et baux » certifie Mme le Chef d’arrondissement.

Dès lors que la femme dispose des terres pour la mise en œuvre des activités agricoles ou d’agrobusiness, l’Etat peut intervenir à travers sa structure FNPEJ (Fonds National pour l’Emploi des Jeunes), qui octroie des financements à travers des prêts.

« Le domaine privilégié du FNPEJ, c’est l’agro-business. Il faut constituer le dossier nécessaire et là, également se trouvent des agents habilités à vous aider à monter un projet bancable. Quand vous rédigez bien votre dossier, vous avez des chances d’avoir un financement. Lorsque vous êtes prise en charge par cette structure, vous faites de l’agriculture ou de l’agro-business et vous devenez en même temps, femme d’affaires, femme entrepreneure. Devenir femme entrepreneure, c’est difficile certes, mais il faut forcément connaître le circuit et aujourd’hui, il y a des centres qui forment » rassure-t-elle. (A.A.)


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