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L’Afrique a besoin d’adaptation aux changements climatiques transformatrice


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Nairobi – La plupart des pays d’Afrique font des efforts pour mettre en évidence les impacts du climat sur agriculture. Cependant, malgré ces efforts, les lacunes et les déconnexions existent encore entre le climat  qui modifie les impacts et les efforts d’adaptation selon le communiqué de presse publié par la cellule de communication de l’Agence du NEPAD.

Ph:DR-: Séance du point de presse animée par Mme Mwanja Ng'anjo, Responsable de la communication à l'Agence du Nepad avec quelques panélistes dont Mme Esthérine L. Fontabong, Directeur du Programme à l'Agence du Nepad

Ph:DR-: Séance du point de presse animée par Mme Mwanja Ng’anjo, Responsable de la communication à l’Agence du Nepad avec quelques panélistes dont Mme Esthérine L. Fontabong, Directeur du Programme à l’Agence du Nepad

Les écarts incluent l’absence de plans et de politiques qui intègre les questions de changement climatique, l’éducation sur le changement climatique au sein des communautés, et l’information sur les programmes de sensibilisation. En outre, les cadres institutionnels pour l’action, la résistantes à la sécheresse, les variétés de cultures, de petites stratégies de collecte d’eau, de support et d’alimentation, ainsi que les stratégies mises en œuvre  pour lutter contre la pauvreté rendent les gens plus vulnérables face  à la variabilité climatique.

Au regard de cette situation  qui plombe les Etats d’Afrique subsaharienne, Mme Estherine Fotabong, Directeur du Programme à  l’Agence du NEPAD a appelé à l’adaptation transformative au changement climatique au 2nd Forum annuel  de l’Alliance africaine pour une Agriculture intelligente face au climat à Nairobi (Kenya).

« Afin de catalyser une meilleure adaptation et faire face aux impacts du changement climatique, les différents intervenants tels que les gouvernements, les ONG, la société civile et le secteur privé devraient travailler de concert avec les communautés de manière proactive. Les communautés devraient être pleinement dans la capacitation des différents domaines de la gestion des cultures, de la mobilisation communautaire, de l’autonomisation et de la préparation à faire face aux catastrophes en ayant  accès à des technologies robustes et de l’information telles que les nouvelles variétés de cultures qui résistent à la sécheresse et la maladie tolérante », a déclaré Mme Fotabong.

Une vue partielle des participants au Forum de Nairobi

Une vue partielle des participants au Forum de Nairobi

A travers une déclaration au nom du Dr Evans Kidero, le Gouverneur du conseil municipal de Nairobi, a révélé que Nairobi apporte une contribution profonde à la consommation alimentaire urbaine au Kenya, et  dans l’ensemble de l’Afrique orientale. Par conséquent, l’agriculture urbaine est fortement encouragée pour accroître durablement la productivité agricole.

Le gouvernement de l’Allemagne représenté par Mme Julia Kronberg, a attiré l’attention sur l’importance de l’élaboration des cadres politiques pour faire face aux effets néfastes des changements climatiques sur le continent africain. Mme Kronberg a également rappelé que le Programme de développement agricole est la marque de l’Afrique complète reconnue pour la mobilisation des acteurs sur l’urgence d’embrasser l’agriculture intelligente climatique.

Prenant également la parole lors du forum au cours d’une conférence de presse, le Dr Abebe Haile Gabriel, adjoint de la FAO, Représentant régional pour l’Afrique, a soutenu que le besoin du soutien des pays  est destiné pour contribuer au niveau national (de INDCs), à travers laquelle le sort du climat agriculture intelligente passe à l’avant-garde pour la plupart des pays d’Afrique.

Le sort des petits agriculteurs a également été mis en évidence par un appel à promouvoir l’agriculture intelligente face au climat ; des histoires de réussite et d’attribution des possibilités d’adopter des pratiques durables de l’agriculture intelligente face aux changements climatiques.

Mme Fotabong soulignera enfin que le partage des connaissances est donc clé pour l’agriculture et la transformation rurale, à travers laquelle les savoirs autochtones ne devraient pas être ignorés.

Cette première journée du Forum sur l’Alliance africaine pour une agriculture intelligente face au climat,  a réuni plus de 250 participants. Le forum se propose de conclure ses travaux sur une note d’engagement de tous les participants afin de s’assurer que les communautés ont une plus grande capacité à faire face et à s’adapter aux changements climatiques et les phénomènes météorologiques extrêmes ; de même que des moyens de subsistance et de la sécurité alimentaire seront réalisés au niveau rural.

A.A.


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